Bulletin Officiel n°2002-13Direction générale de l'action sociale
Sous-direction des politiques d'insertion
et de lutte contre les exclusions
Direction générale de la santé
Sous-direction de la santé et de la société

Circulaire DGS-DGAS n° 2002/145 du 12 mars 2002 relative à la mise en oeuvre d'un dispositif unifié des points d'accueil et d'écoute jeunes

AS 4 46
1261

NOR : MESA0230121C

(Texte non paru au Journal officiel)

Textes de référence :
Convention internationale des droits de l'enfant ratifiée par la loi du 2 juillet 1990 (JO du 12 octobre 1990) ;
Code de l'action sociale et des familles, et notamment ses articles L. 121-2, L. 221-1, L. 223-2 et L. 227-1 ;
Code civil, articles 375 et suivants ;
Loi n° 95-73 du 21 janvier 1995, article 26 relatif aux déclarations de personnes disparues ;
Loi n° 98-657 du 29 juillet 1998 d'orientation relative à la lutte contre les exclusions, article 71 portant sur l'amélioration de l'accès à la prévention et aux soins ;
Plan triennal de lutte contre la drogue et de prévention des dépendances (1999-2001) de juin 1999 ;
Circulaire DGS/SP 2 n° 99-110 du 23 février 1999 relative à la mise en oeuvre des programmes régionaux d'accès à la prévention, et aux soins pour les personnes en situation de précarité ;
Circulaire DIF/DAS/DIV/DPM/ n° 99-153 du 9 mars 1999 relative aux réseaux d'écoute, d'appui et d'accompagnement des parents ;
Circulaire n° 4.692/SG du 13 septembre 1999 du Premier ministre relative à la lutte contre la drogue et à la prévention des dépendances ;
Circulaire DGS/DAS/DH/DSS/DIRMI n° 99/648 du 25 novembre 1999 relative aux réseaux de soins préventifs, curatifs, palliatifs ou sociaux ;
Circulaire du 1er décembre 2000 relative aux conventions pluriannuelles d'objectifs entre l'Etat et les associations ;
Circulaire DIV/DPT-LSSP/MILDT n° 2001-14 du 9 janvier 2001 relative à la prise en compte de la lutte contre la drogue et la prévention des dépendances dans le cadre de la politique de la ville ;
Circulaire n° 2001-52 du 10 janvier 2001 relative à la protection de l'enfance ;
Note de service DGS aux DDASS du 4 mai 2001 ;
Circulaire n° 318-2001 du 5 juillet 2001 relative à la stratégie nationale d'action face au suicide (2000-2005) : actions prioritaires en 2001.

Textes abrogés : circulaire n° 96/378 du 14 juin 1996 du ministre du travail et des affaires sociales relative à la mise en place de points d'accueil pour les jeunes âgés de dix à vingt-cinq ans ; circulaire n° 97/280 du 10 avril 1997 du ministre de l'aménagement du territoire, de la ville et de l'intégration relative à la mise en place de points écoute pour les jeunes et /ou parents.

Date d'application : immédiate.

La ministre de l'emploi et de la solidarité à Madame et Messieurs les préfets de région (directions régionales des affaires sanitaires et sociales [pour mise en oeuvre]) ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (directions départementales des affaires sanitaires et sociales [pour mise en oeuvre]) ; Mesdames et Messieurs les directeurs d'agence régionale de l'hospitalisation [pour information] Le comportement de nombreux jeunes traduit une fragilité voire une détresse liée à des difficultés sociales, psychologiques, éducatives, familiales, scolaires, ou professionnelles. Un rapport du Haut-Comité de santé publique de février 2000 souligne le niveau préoccupant des indicateurs de souffrance psychique des jeunes dans notre pays.
Attitudes de repli sur soi, actes de violence sur soi ou sur les autres, conduites à risque, actes de délinquance de plus en plus précoces et graves, décrochages scolaires et ruptures familiales, errance et précarité... Les manifestations du mal-être des jeunes se multiplient et interpellent responsables éducatifs, professionnels du champ sanitaire, médico-social, social et pouvoirs publics.
Face à ces comportements, les familles, parfois confrontées elles-mêmes à des difficultés économiques ou sociales, sont souvent démunies. Pourtant, elles constituent le premier lieu de socialisation, de transmission des valeurs et des repères. Elles doivent, en conséquence, être soutenues dans leur fonction éducative, et activement associées aux actions de prévention auprès des jeunes en difficulté.
Des réponses multiples et diversifiées sont apportées par les pouvoirs publics et leurs partenaires : programmes d'accompagnement à la scolarité, prévention spécialisée, cellules de veille éducative, programmes locaux de sécurité et de prévention de la délinquance, plans interministériels de lutte contre la drogue et de prévention des dépendances etc.
Le ministère de l'emploi et de la solidarité, pour sa part, a développé dans le cadre des programmes de prévention et de lutte contre les exclusions, des programmes régionaux d'accès à la prévention et aux soins (PRAPS) en direction des personnes en situation de précarité, ainsi qu'une politique de promotion de la santé mentale qui inclut notamment la stratégie nationale d'action en matière de prévention du suicide.
Il a également promu des actions de prévention de la maltraitance et de protection de l'enfance, notamment en mettant en place dans chaque département, à la fois, un groupe de coordination départemental réunissant l'ensemble des services de l'Etat concernés par la protection de l'enfance et des réseaux de soutien à la parentalité.
La présente circulaire a pour objet d'organiser la constitution des PAJ et des PEJ en réseau unifié (PAEJ) non spécialisé, réaffirmant ainsi l'engagement du ministère de l'emploi et de la solidarité dans la prévention des conduites à risque des jeunes, qu'il s'agisse du risque de désocialisation ou de risques pour la santé, au côté des conseils généraux qui disposent de la compétence en matière d'inadaptation sociale de la jeunesse en vertu des articles L-221-1 et L-121-2 du code de l'action sociale et des familles.
Elle remplace les deux circulaires du 14 juin 1996 et du 10 avril 1997 qui ont mis en place de nouveaux modes de soutien aux jeunes en difficulté centrés sur l'accueil, l'écoute, l'orientation et l'accompagnement parental ou la médiation parents enfants.
Elle définit les conditions de mise en oeuvre des moyens nouveaux, que le gouvernement a dégagés dans le cadre du programme national de prévention et de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale d'un montant de 10 MF (1,52 MEUR) au titre de la loi des finances de 2002, et qui seront délégués sur le chapitre 46-81-20, selon une sous répartition régionale jointe en annexe III.
Elle redéfinit un cadre de référence commun et une méthode de travail qui tient compte de la spécificité d'un public identifié à partir d'un diagnostic local.
Elle s'appuie sur plusieurs évaluations qui ont mis en évidence la spécificité et la pertinence de ces modes d'intervention en raison d'une part, de leur capacité à effectuer un travail de proximité avec les publics en difficulté et, d'autre part, de leur complémentarité avec les dispositifs de droit commun : établissements de soins, scolaires, dispositifs d'insertion et de prévention etc.

I. - DÉFINITION DES PAEJ

Les points d'accueil et d'écoute jeunes constituent des formes d'intervention légères qui peuvent jouer utilement un rôle de proximité défini autour d'une fonction préventive d'accueil, d'écoute, de soutien, de sensibilisation, d'orientation et de médiation au contact des jeunes exposés à des situations de risque, et de leur entourage adulte.
Leur intervention est définie par un cahier des charges (cf. annexe I) et des protocoles de travail.

II. - LES PRINCIPES
QUI DOIVENT FONDER L'ACTION PUBLIQUE
II.1. Mobiliser en priorité
les moyens existants de droit commun

Conformément aux principes généraux qui guident nos actions en direction des publics en difficulté et sans préjudice des dispositifs plus spécialisés, il convient d'éviter de créer un réseau spécifique destiné à répondre à l'ensemble des besoins de ces seules personnes. Celui-ci serait peu incitatif à la mobilisation des dispositifs existants de droit commun qui disposent déjà des compétences voulues.
Les moyens d'orientation et de prise en charge médicale et éducative classiques doivent être au contraire davantage mobilisés et adaptés aux caractéristiques des adolescents et jeunes adultes : établissements sociaux et de santé, de planification familiale, dispositifs proposés par les équipes des secteurs de psychiatrie infanto-juvénile et de psychiatrie générale (centres médicaux psychologiques (CMP), centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP), centres d'accueil thérapeutiques à temps partiel (CATTP)...
Il en va de même au titre des actions de soutien, de prévention, de protection, de prise en charge, de prévention spécialisée menées par les conseils généraux, et prévues aux articles L. 121-2, L. 221-1, L. 223-2, L. 227-1 du code de l'action sociale et des familles, ainsi que dans les champs de l'insertion avec les missions locales et les permanences d'accueil, d'information et d'orientation (PAIO), qui doivent renforcer la prise en compte des besoins psychologiques des jeunes, notamment en définissant un cadre d'intervention pluridisciplinaire en leur faveur.

II.2. Organiser un réseau unifié PAEJ non spécialisé

Les PAEJ se situent en amont de toute intervention médicale ou sociale et excluent, dans leur enceinte, la thérapie, le soin médicalisé, l'échange de seringues, ou encore les prises en charge prolongées sous forme de suivi ou d'accompagnement social spécialisé. En revanche, ils sont en mesure de faire prendre rapidement le relais par des structures médicales ou sociales de droit commun. Ils ont vocation à accueillir notamment les jeunes qui adoptent une attitude de rejet ou de retrait.

II.3. Veiller à la cohérence des projets d'intervention

La variété des publics concernés potentiellement par l'action des PAEJ est importante, depuis les enfants dans leur milieu familial jusqu'aux jeunes adultes en grande précarité ou en errance, qu'ils soient ou non-consommateurs de produits psycho-actifs.
A cet égard, la fusion des réseaux et la création d'un dispositif unique ne devrait pas accréditer l'idée que les nouveaux points d'accueil et d'écoute pourraient être à vocation universelle. Il est au contraire nécessaire d'afficher clairement le projet d'intervention de chaque structure, et de veiller à la cohérence entre ce projet, le public visé, les modalités d'intervention envisagées, l'opérateur retenu, le réseau relationnel noué avec d'autres structures, les sources de financement identifiées.
Cette mise en cohérence suppose ainsi un rapprochement et une mise en réseau avec les autres services et intervenants ayant à connaître localement du mal-être de la jeunesse. Ces partenariats varient selon le projet retenu. Ainsi, une structure s'adressant à des préadolescents sera naturellement davantage en relation avec les écoles et collèges, et moins avec les missions locales que ne le serait une structure orientée vers les jeunes adultes.
Il conviendra de tendre à une plus grande cohérence de l'action publique dans ce secteur et d'éviter un saupoudrage d'interventions qui renforcerait la segmentation de l'action.

III. - MISE EN OEUVRE D'UN DIAGNOSTIC

La mise en place du dispositif unifié des points accueil et écoute jeunes rend nécessaire la réalisation d'un diagnostic, s'il n'a pas déjà été réalisé, dans un délai d'un an.
Le diagnostic consiste à établir un état des lieux qui définit les caractéristiques des publics prioritaires, analyser les besoins en terme de veille ou de prévention, évaluer l'offre des dispositifs existants (filière d'accès au droit commun, dynamiques de quartier etc.).
Le diagnostic contribuera ainsi à la définition des orientations du point d'accueil et d'écoute jeunes, à son implantation géographique, à son articulation avec les dispositifs de droit commun.
Il s'appliquera à un périmètre qui pourra être infradépartemental ou départemental.
Un état des lieux de la situation des jeunes a déjà pu être réalisé par d'autres instances ou d'autres institutions (schémas sanitaires, sociaux et médico-sociaux, diagnostics urbains, contrats éducatifs locaux). La réflexion, menée dans ce cadre, doit être prioritairement utilisée, et éventuellement complétée.
Le diagnostic est conduit par un groupe interpartenarial, placé sous l'autorité du préfet (DDASS) et du représentant du conseil général, associant nécessairement des représentants des autres collectivités locales (municipalités, et le cas échéant, communautés de communes, urbaines et d'agglomération), établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), les organismes de protection sociale, notamment les CAF, les institutions en contact avec le public visé (protection judiciaire de la jeunesse, services de police et de gendarmerie, procureurs de la République, services de santé généraux et spécialisés, notamment de santé mentale, services sociaux, établissements scolaires, jeunesse et sport etc), ainsi que les acteurs intervenant localement dans le champ de la prévention ou de l'insertion (clubs de prévention, missions locales, etc). Une liaison sera établie avec le groupe de coordination départemental de la protection de l'enfance, les coordonnateurs et les cellules d'appui de la veille éducative dans le champ de la politique de la ville, le dispositif de veille sociale, le chef de projet départemental « drogue et dépendance ».
Il doit être mené avec la contribution des acteurs locaux, l'animation du travail pouvant bénéficier, chaque fois que possible, de l'appui d'un consultant, dont le financement relève du titre III du budget de l'Etat.
L'opportunité de développer des réponses alternatives sera étudiée. Elle pourra consister, par exemple, à modifier ou renforcer le fonctionnement des structures de prévention existantes sans en créer de nouvelles, ou à concevoir ou renforcer une fonction de veille éducative ou sociale autour d'une mise en réseau plus forte des acteurs, ou d'une sensibilisation des adultes de proximité qui paraîtrait plus adaptée. Les actions de sensibilisation ou de formation pourront alors justifier d'un financement.
Le choix de la zone géographique du diagnostic prendra en compte particulièrement les quartiers d'habitat social et les petites localités en milieu semi urbain souvent dépourvues de moyens d'accompagnement des jeunes en difficulté.
Il sera procédé à une mise à jour de ce diagnostic tous les cinq ans.

IV. - LE FINANCEMENT :
ASSURER UN FINANCEMENT PARTAGÉ ET PÉRENNE

Les prestations des points d'accueil et d'écoute jeunes doivent bénéficier dans le cadre de la compétence conjointe de l'Etat et des conseils généraux, et avec l'appui des autres collectivités locales, de financements stables, pérennes et partagés.
La situation actuelle montre parfois un sous-financement des structures existantes. Les moyens spécifiques nouveaux qui vous sont accordés doivent permettre d'assurer de bonnes conditions de fonctionnement aux structures existantes dont l'ampleur et la qualité de l'activité justifieraient un renforcement des moyens, avec un objectif, à terme, d'un financement correspondant à un effectif d'intervenants de 2,5 ETP.
Latitude est cependant laissée pour prendre en compte les projets nouveaux dont la nécessité aura été vérifiée par le diagnostic.
Le champ d'intervention de cette circulaire recoupant un domaine de compétence partagée, notamment avec les départements en vertu du code de l'action sociale et des familles (cf. II.1.), le principe d'un financement partagé systématique doit donc être posé. La participation des autres collectivités locales sera également recherchée.
La règle qu'il convient de retenir est un financement Etat consolidé, non compris le fonds interministériel de la ville, au plus égal à 50 % du budget pérenne de la structure.
Les autres financements s'apprécient en incluant, le cas échéant, les prestations en nature valorisées (locaux et personnels), les contributions des collectivités locales, essentiellement communes et départements, ainsi que des autres partenaires, dont les organismes de protection sociale, les établissements sanitaires, sociaux et médicaux sociaux, le fonds d'action et de soutien pour l'intégration et la lutte contre les discriminations (FASILD), selon les critères qui leur sont propres, dès lors que leurs missions le prévoient.
S'agissant des actuels points écoute jeunes et/ou parents, qui seraient presque exclusivement financés par l'Etat, la règle du co-financement sera d'application progressive.
Par ailleurs, les préconisations de la circulaire du 1er décembre 2000 relative aux conventions pluriannuelles d'objectifs entre l'Etat et les associations doivent être pleinement mises en oeuvre : conventions pluriannuelles d'objectifs, versement d'une avance avant le 31 mars de chaque année dans la limite de 50 % du montant prévisionnel de la subvention prévue pour l'exercice en cours.
V. - LES CONDITIONS DE FUSION DES DEUX RÉSEAUX POINTS D'ACCUEIL JEUNES-POINTS D'ÉCOUTE JEUNES ET/OU PARENTS
La note de service DGS du 4 mai 2001 vous a conduit à distinguer parmi l'ensemble des points écoute jeunes et/ou parents, les structures aptes à entrer dans une approche généraliste.
Il convient de s'assurer que ces structures s'inscrivent effectivement dans les missions imparties aux points d'accueil et d'écoute jeunes, et dont le cahier des charges joint définit les principaux éléments. Des structures ont pu développer une activité mixte s'adressant à la fois à un public dépendant aux produits psycho-actifs et non dépendant. Si tel est le cas, elle devront évoluer pour, à terme de trois ans, se fondre toutes au sein du nouveau dispositif commun.

VI. - LE SUIVI ADMINISTRATIF ET BUDGÉTAIRE

Il appartient aux DDASS, en liaison avec les conseils généraux et les différents autres partenaires concernés, de veiller à l'exécution des conventions passées avec les PAEJ.
Les DDASS désigneront en leur sein un correspondant chargé de suivre le dossier.

VI.1. Le bilan annuel

Un bilan annuel conforme au modèle joint en annexe II, devra être établi par les structures et adressé aux DDASS et aux conseils généraux au premier semestre de l'année suivante. Il permettra d'assurer le suivi de l'activité des PAEJ (vérification de la pertinence, du niveau).
Il comportera des indicateurs d'activité et permettra l'évaluation du service rendu et la constitution de données nationales.
Ces bilans seront transmis aux DRASS avec un avis circonstancié portant sur les exigences posées en matière de fonctionnement et de développement, à la fin du premier semestre de chaque année. Ils feront l'objet d'une synthèse régionale qui sera adressée, pour information, à la DGAS, à la DGS et à la MILDT, dès le mois de septembre.
Les DRASS devront réunir l'ensemble des correspondants DDASS, en charge du dossier, dans leur région, ainsi que les représentants des services départementaux des conseils généraux qui le souhaiteront avec l'ensemble des PAEJ afin de renforcer la pertinence et la cohérence des actions menées par les échanges de pratiques.

VI.2. Le transfert des crédits des points écoute jeunes et/ou parents en 2002

Une part des crédits utilisés en 2001 sur le chapitre 47-15 article 40, d'un montant de 30,5 MF (4,65 M), correspondant aux 73 points écoute jeunes et/ou Parents (PEJ ou PEJP) rejoignant le dispositif unifié, dont vous avez communiqué la liste en réponse à la note de service du 4 mai 2001, ont été transférés en base sur le chapitre 46-81 article 20. Ce transfert concerne 41 départements.
En 2002, ces crédits sont intégrés dans les dotations régionales du chapitre 46-81 article 20 qui vous ont récemment été notifiées suivant les affectations indiquées en annexe 3. En conséquence les PEJ ne doivent pas être affectés, dès l'abord, par la mise en oeuvre du dispositif unifié.
Les crédits du chapitre 47-15 article 40 qui correspondent à des structures non transférées (CSST ou boutiques bas seuil) resteront disponibles sur ce chapitre en 2002.
Les crédits du chapitre 46-81 article 20 qui étaient destinés en 2001 au financement des points accueil jeunes (PAJ) restent disponibles en 2002 dans les enveloppes déconcentrées. La mise en oeuvre du dispositif unifié ne devrait donc pas entraîner de changement dans les financements qui leur sont accordés autres que ceux que vous déciderez de leur affecter, par exemple dans le cadre de la consolidation de leurs moyens d'intervention.

VI.3. Les moyens nouveaux

Les mesures nouvelles inscrites en PLFI 2002 sont également intégrées dans les dotations régionales 2002 notifiées sur une base forfaitaire de 8 385 EUR, 13 720 EUR, 15 245EUR ou 22 867EUR calculée en fonction de la démographie départementale. Ces moyens nouveaux peuvent être répartis indifféremment entre départements d'une même région selon les priorités de chaque comité technique régional et interdépartemental, et en vue de créations ou de consolidation de l'existant.
Les moyens de la ligne 46-81 article 20 étant fongibles, d'autres crédits pourront abonder ces moyens nouveaux en fonction des priorités déterminées dans chaque département. De la même façon des co-financements pourront être mobilisés à l'aide d'autres lignes budgétaires gérées au niveau régional ou départemental (PRAPS-PRS-prévention santé).

VI.4. Le suivi des crédits affectés aux PAEJ

Les crédits affectés aux PAEJ ont fait l'objet d'un fléchage spécifique dans les notifications, au sein des enveloppes globalisées du chapitre 46-81 article 20. Leur utilisation sera suivie dans les tableaux d'exécution des dépenses budgétaires, la nomenclature d'exécution budgétaire 2002 permettant désormais de l'identifier.
Vous trouverez ci-joint en annexe :

  • un cahier des charges comportant les exigences minimales pour bénéficier de l'appellation AEJ (Annexe I),

  • une grille de bilan annuel (Annexe II),
  • un tableau vous indiquant les montants correspondant aux PAEJ au sein des dotations régionales 2002 notifiées (Annexe III).
  • Vous voudrez bien communiquer la présente circulaire au président du conseil général de votre département accompagnée du courrier ci-joint.
    Vous voudrez bien nous signaler, sous le présent timbre, toute difficulté dans la mise en oeuvre de ces dispositions.

    L'adjointe au directeur général
    de la santé
    C. d'Autume

    La directrice générale de
    l'action sociale
    S. Leger


    supprimé pour essai voir PF problème sur Supplément

    ANNEXE I
    Eléments minimaux pour un cahier des charges
    des points d'accueil et d'écoute jeunes
    I. - Caractéristiques des structures

    La mise en place d'un PAEJ peut émaner de l'initiative de professionnels intervenant dans le champ de la prévention, du soin, de l'insertion.
    Il est toujours précédé d'une période préparatoire de diagnostic partagé, initié par les représentants de l'Etat et du conseil général, prenant appui sur les éléments de diagnostic disponibles établis dans divers cadres (politique de la ville, schémas et plans sanitaires et sociaux spécifiques) et destinée à :

    L'activité d'un PAEJ suppose le soutien d'un réseau d'acteurs de proximité, associés aux différentes étapes de son développement.
    Le projet doit être formalisé par un protocole définissant la coopération de l'ensemble des partenaires et par une convention d'objectifs et de moyens de trois ans conclue entre le représentant de l'Etat dans le département, le président du conseil général, les autres co-financeurs et le responsable gestionnaire de la structure.
    Cette convention doit s'appuyer clairement sur le diagnostic et indiquer très précisément les objectifs poursuivis, le domaine d'intervention prioritaire et donc le public particulièrement ciblé, les modalités d'intervention auprès des jeunes et de coopération avec les autres partenaires, Elle fixe les moyens financiers alloués à la structure. Les projets de PAEJ éligibles au titre de la présente circulaire devront répondre aux clauses du présent cahier des charges.

    II. - Adaptation de la réponse proposée à la diversité
    des situations rencontrées

    Le principe de cohérence du projet d'intervention étant posé autour de son public, il est nécessaire de prendre en compte la diversité des acceptions retenues pour définir les difficultés rencontrées par les adolescents et les jeunes adultes : mal-être, souffrance psychique, décrochage ou échec scolaire, situations de crise, usage de substances psycho-actives, difficultés à vivre sa sexualité, conduite violente, ou délinquante, maltraitance et conflits familiaux, situations de décrochage ou de rupture familiale, errance, précarité.
    Les PAEJ ont vocation à développer une approche attentive à l'ensemble des conduites à risques autour d'un public clairement défini.
    Ils ont une fonction préventive d'accueil, d'écoute et de soutien qui s'adresse à la fois aux jeunes en difficulté et à leurs parents. Leur action est centrée sur la parole des intéressés, sans projet psychothérapeutique. Les PAEJ doivent en effet permettre aux jeunes d'exprimer leur mal être, de commencer d'en comprendre le sens, de formuler une attente, et ainsi de retrouver une capacité d'initiative et d'action. En direction des parents, leur travail vise à expliciter les problématiques de l'adolescence et éventuellement à restaurer la fonction parentale.
    Les PAEJ ont également une fonction de médiation avec les membres de la famille et, le cas échéant, avec d'autres organismes, notamment les établissements scolaires, et les dispositifs d'insertion sociale ou professionnelle. Leur action vise à éviter les décrochages et ruptures, à rétablir la communication et à restaurer les liens de confiance avec les adultes.
    Les PAEJ ont enfin un rôle de sensibilisation des jeunes en vue de les aider à mieux s'écarter des conduites à risque, liées notamment à la consommation de produits psycho-actifs.
    Les PAEJ assurent, si la situation des jeunes le justifie, la préparation personnalisée d'une orientation vers un dispositif de prise en charge spécialisée de soins, d'insertion sociale et/ou professionnelle, de suivi éducatif, d'hébergement ou de logement...
    Ils peuvent proposer des activités de jeu par exemple lorsqu'ils visent un public de très jeunes adolescents. Ces prestations et activités n'auront cependant jamais comme objectif de répondre simplement à une demande, mais de viser un travail de mise en parole et d'écoute, de mobilisation ou d'orientation.
    Les horaires d'ouverture et les modes d'organisation du travail seront étudiés pour tenir prioritairement compte de l'attente des jeunes.
    Les responsables de la structure seront attentifs à la cohérence d'ensemble du projet qui doit reposer sur une réelle implication de l'ensemble du personnel aux objectifs poursuivis, ainsi qu'une réelle implication des divers niveaux de responsabilité de l'institution support.

    III. - Statuts

    Les PAEJ peuvent dépendre d'une association créée spécialement pour leur gestion ou d'une association ou d'un organisme gérant déjà des structures ou services spécialisés ou non, intervenant auprès des jeunes.

    IV. - Implantation et choix des locaux

    Le lieu d'implantation géographique d'un PAEJ doit recueillir l'accord préalable de la DDASS et du conseil général qui apprécient la cohérence du projet au regard des préconisations du diagnostic.
    La taille et la configuration des locaux doivent être adaptés à l'accueil de personnes seules ou en groupe, pour un accueil qui peut être sans rendez vous. Elles doivent permettre de recevoir séparément et en toute confidentialité les jeunes et leur famille.
    La présentation des locaux doit être conviviale et éviter toute connotation classifiante ou institutionnelle.

    V. - Personnel intervenant

    L'équipe d'accueil et d'écoute d'un PAEJ doit être suffisamment étoffée pour assurer la couverture de l'amplitude d'ouverture. Un effectif de 2,5 personnes en équivalent temps plein paraît être le minimum souhaitable.
    Elle a obligatoirement un caractère pluridisciplinaire de façon à pouvoir prendre en compte la globalité des préoccupations et attentes des jeunes. La composition de l'équipe doit tenir compte des objectifs de travail du PAEJ et des caractéristiques du public visé.
    Elle est constituée de professionnels de l'animation, de l'éducation, de santé mentale dès lors qu'ils ne délivrent pas de soins, ou du secteur social qui disposent de diplômes dans la spécialité correspondante. Elle peut cependant s'adjoindre des personnes particulièrement qualifiées en raison de leur connaissance du public visé ou de leur reconnaissance dans la vie d'un quartier. Un tel apport doit être conditionné à une démarche de professionnalisation.
    L'équipe peut être composée de personnes salariées par la structure, de personnes mises à disposition et de bénévoles.
    Un des membres de l'équipe est identifié comme ayant la charge des relations du PAEJ avec les partenaires du réseau.
    L'équipe reçoit nécessairement le soutien régulier d'une guidance ou d'une supervision par un professionnel désigné ou choisi dans le champ de la santé mentale (psychologues ou psychiatres dans le secteur public ou libéral) ou dans le secteur social. Elle doit pouvoir bénéficier d'actions de formation continue, financées sur le budget de la structure.
    Les formations seront centrées sur la connaissance des problématiques des adolescents et des jeunes adultes : souffrance psychique, conduites suicidaires, substances psycho-actives...

    VI. - Accueil et écoute des jeunes

    Le jeune qui se présente dans un PAEJ doit recevoir, dès son entrée dans les locaux, un accueil inconditionnel, immédiat et chaleureux, sans formalités administratives. Les situations d'attente inévitables doivent faire l'objet d'une attention particulière de nature à ne pas obérer la qualité du contact.
    L'écoute du jeune doit se faire dans le respect des règles de confidentialité, du libre choix, et du respect de l'anonymat. Aucune information personnalisée ne peut être donnée à un tiers sans le consentement de l'intéressé.
    Une information doit être donnée au jeune accueilli sur le fonctionnement du lieu, ses règles de fonctionnement, ses objectifs et ses limites.

    VII. - Accueil des fugueurs et hébergement des mineurs

    Dans des conditions d'urgence et de danger pouvant constituer des cas de force majeure, le PAEJ pourra organiser l'hébergement du jeune. S'il est mineur, l'autorisation du représentant légal sera sollicitée ou le procureur de la république saisi (cf. article L. 223-2 du code de l'action sociale et des familles)

    VIII. - Accueil des jeunes précarisés

    Le PAEJ n'a pas vocation à répondre aux demandes matérielles que le jeune peut exprimer et qui relèvent d'autres réponses spécialisées. De petites prestations matérielles de première utilité (téléphone, aide au transport, petite restauration) peuvent cependant être offertes, dans un esprit pragmatique et convivial dès lors qu'elles permettent un travail d'écoute et de mobilisation dans de meilleures conditions.
    supprimé pour essai voir PF problème sur Supplément

    ANNEXE II
    Rapport annuel d'activité d'un PAEJ
    I. - Identification de la structure

    Nom de la structure
    Adresse
    tél.
    Nom de l'association gestionnaire (si différent)
    Adresse
    tél.
    Statut juridique
    Nom du responsable

    II. - Caractéristiques de la structure

    Surface disponible pour l'accueil
    Nombre d'agents (salariés ou non) ETP
    Nature des moyens d'action mobiles

    III. - Activité annuelle de la structure (1)

    Nombre de jeunes accueillis en premier entretien (2)
    Nombre moyen d'entretiens par jeune
    Durée moyenne du suivi des jeunes
    Nombres de jeunes orientés positivement vers une prise en charge
    Nombre de parents accueillis (3)
    Nombre moyen d'entretiens
    Nombre de jeunes hébergés en lien avec l'accueil
    Nombre d'heures d'ouverture hebdomadaire
    Nombre de jeunes rencontrés en dehors de la structure

    IV. - Caractéristiques des jeunes

    Public du point d'accueilDéfinition des 3 catégories de publics : prévention primaire : usagers occasionnels de produits, mal-être, problèmes affectifs, manque de dialogue avec les adultes, moins de 3 symptômes somatiques ; jeunes exposés à des situations de risque : pas de prise en charge psychiatrique ni de placements familiaux, abus et usage nocif de produits psycho-actifs, sans dépendance ni identification, sur le plan de la santé : souffrance psychique, 3 symptômes somatiques et plus. Sur le plan familial : contexte familial de maltraitance, d'insuffisance éducative ou de conflit, le jeune reste en lien avec sa famille et l'école ; prévention tertiaire : réduction des risques, réinsertion, prises en charge partielles, dépendance et identification aux produits psycho-actifs, forte souffrance mais aussi déni et annulation de cette souffrance. Sur le plan familial : fuite des parents et des adultes ou perte de repères. Vis-à-vis de l'école : parcours scolaires chaotiques, décrochages scolaires. Sur le plan social : précarité, errance.

    Prévention primaire %
    Jeunes exposés à des situations de risque %
    Jeunes en rupture familiale et sociale %
    Nombre de scolaires :
    - d'étudiants
    - de chômeurs ou jeunes en insertion
    - de jeunes déscolarisés
    Classes d'âge et sexe :

    garçons
    filles

    - moins de 15 ans

    %
    %

    - de 15 à 18 ans

    %
    %

    - plus de 18 ans

    %
    %

    Mode d'hébergement et stabilité (4) : < 3 mois > 3 mois
    - dans la rue
    - squat
    - structure d'accueil
    - famille
    - amis
    - logement autonome
    - autre
    Mode de contact avec le PAEJ :
    - un adulte
    - un copain
    - une publicité

    V. - Réseau d'adultes de proximité

    Nombre global de personnes en contact avec la structure
    Nombre de jours de rencontres ou de formation spécifiques avec les partenaires dans l'année
    Nombre d'institutions engagées dans le protocole partenarial

    VI. - Budget

    Résultat de l'année antérieure (5)
    Montant du budget prévisionnel de l'année en cours (6)
    Liste des financeurs, montants accordés et date de versement des subventions (6)

    VII. - Composition du groupe partenarial de pilotage

    Nombre de réunions dans l'année

    VIII. - Description des prestations ou médiations
    de proximité, conférences-débats, autres
    IX. - Description des prestations matérielles éventuelles
    X. - Principales conclusions du diagnostic partagé
    XI. - Analyse qualitative de l'activité de la structure,
    de son réseau, de la situation des jeunes
    ANNEXE III
    Crédits transférés du chapitre 47-15, article 40, au chapitre 46-81, article 20 mesures nouvelles 2002

    DÉPARTEMENTSSTRUCTURES CONCERNÉES
    par le transfert
    de ligne budgétaire
    MONTANTS
    transférés (1)
    MESURES
    nouvelles bases
    départementales agrégées
    dans les dotations
    régionales 46-81, 20 (2)
    TOTAL
    en francs (3)
    TOTAL
    en euros (3)
    01 Ain  100 000 F100 000 F15 245 EUR
    02 AisnePEJ de Saint-Quentin500 000 F100 000 F600 000 F91 469 EUR
    03 Allier  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    04 Alpes-de-Hautes-ProvencePEJ de Dignes500 000 F55 000 F555 000 F84 609 EUR
    05 Hautes-Alpes  55 000 F555 000 F8 385 EUR
    06 Alpes-Maritimes  150 000 F150 000 F22 867 EUR
    07 ArdèchePEJ de Privas - Annonay - Aubenas310 000 F90 000 F400 000 F60 980 EUR
    08 ArdennesPEJ de Charleville-Mézières250 000 F90 000 F340 000 F51 833 EUR
    09 Ariège  55 000 F55 000 F8 385 EUR
    10 Aube  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    11 Aude  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    12 Aveyron  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    13 Bouches-du-RhônePEJP de Marseille 13e et 14e1 000 000 F150 000 F1 650 000 F251 541 EUR
     PEJ de La Ciotat500 000 F   
    14 Calvados  100 000 F100 000 F15 245 EUR
    15 Cantal  55 000 F55 000 F8 385 EUR
    16 Charente  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    17 Charente-MaritimePEJ de La Rochelle450 000 F100 000 F550 000 F83 847 EUR
    18 Cher  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    19 CorrèzePEJ de Brive300 000 F90 000 F390 000 F59 455 EUR
    2A Corse-du-SudPEJ d'Ajaccio505 000 F55 000 F560 000 F85 371 EUR
    2B Haute-Corse  55 000 F55 000 F8 385 EUR
    21 Côte-d'OrPEJ de Dijon300 000 F100 000 F400 000 F60 980 EUR
    22 Côtes-d'Armor  100 000 F100 000 F15 245 EUR
    23 Creuse  55 000 F55 000 F8 385 EUR
    24 Dordogne  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    25 Doubs  90 000 EUR90 000 EUR13 720 EUR
    26 DrômePEJ de Romans60 000 F90 000 F280 000 F42 686 EUR
     PEJ de Valence130 000 F   
    27 EurePEJP d'Evreux500 000 F100 000 F600 000 F91 469EUR
    28 Eure-et-LoirPEJ de Dreux76 000 F90 000 F166 000 F25 307 EUR
    29 Finistère  100 000 F100 000 F15 245 EUR
    30 GardPEJ de Nîmes1 000 000 F100 000 F1 100 000 F167 694 EUR
    31 Haute-GaronnePEJP de Toulouse1 010 000 F150 000 F1 160 000 F176 841 EUR
    32 Gers  55 000 F55 000 F8 385 EUR
    33 GirondePEJP de Bordeaux1 110 000 F150 000 F1 260 000 F192 086 EUR
    34 HéraultPEJP de Montpellier1 170 300 F100 000 F1 661 150 F253 241 EUR
     PEJP de Béziers68 850 F   
     PEJP d'Agde30 000 F   
     PEJ de Castries40 000 F   
     PEJP de Carnon40 000 F   
     PEJP de Clermont-l'Hérault20 000 F   
     PEJP de Ganges30 000 F   
     PEJ de Sète62 000 F   
     PEJP de Lunel60 000 F   
     PEJ périph. de Montpellier40 000 F   
    35 Ille-et-Vilaine  100 000 F100 000 F15 245 EUR
    36 Indre  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    37 Indre-et-Loire  100 000 F100 000 F15 245 EUR
    38 Isère  150 000 F150 000 F22 867 EUR
    39 JuraPEJ de Lons-le-Saunier202 000 F90 000 F292 000 F44 515 EUR
    40 Landes  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    41 Loir-et-Cher  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    42 Loire  100 000 F100 000 F15 245 EUR
    43 Haute-Loire  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    44 Loire-AtlantiquePEJ de Nantes505 000 F150 000 F655 000 F99 854 EUR
    45 Loiret  100 000 F100 000 F15 245 EUR
    46 Lot  55 000 F55 000 F8 385 EUR
    47 Lot-et-Garonne  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    48 Lozère  55 000 F55 000 F8 385 EUR
    49 Maine-et-Loire  100 000 F100 000 F15 245 EUR
    50 Manche  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    51 Marne  100 000 F100 000 F15 245 EUR
    52 Haute-MarnePEJ de Langres, Saint-Dizier, Chaumont200 000 F55 000 F255 000 F38 874 EUR
    53 Mayenne  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    54 Meurthe-et-MosellePEJP de Nancy (5 sites)700 000 F100 000 F800 000 F121 959 EUR
    55 Meuse  55 000 F55 000 F8 385 EUR
    56 Morbihan  100 000 F100 000 F15 245 EUR
    57 MosellePEJ de Forbach200 000 F150 000 F350 000 F53 357 EUR
    58 Nièvre  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    59 NordPEJ de Lille255 025 F150 000 F915 075 F139 502 EUR
     PEP de Lille510 050 F   
    60 OisePEJ de Creil505 000 F100 000 F1 295 500 F197 498 EUR
     PEJ de Beauvais690 500 F   
    61 Orne  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    62 Pas-de-CalaisPEJ de Boulogne500 000 F150 000 F2 095 000 F319 381 EUR
     PEJ de Carvin250 000 F   
     PEJ d'Arras550 000 F   
     PEJ de Noeud-les-Mines75 000 F   
     PEJ de Lens570 000 F   
    63 Puy-de-Dôme  100 000 F100 000 F15 245 EUR
    64 Pyrénées-Atlantiques  100 000 F100 000 F15 245 EUR
    65 Haute-Pyrénées  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    66 Pyrénées-OrientPEJ de Perpignan (Espoir)70 000 F90 000 F610 000 F92 994 EUR
     PEJ de Perpignan (Invit)450 000 F   
    67 Bas-RhinPEJ de Strasbourg202 000 F150 000 F352 000 F53 662 EUR
    68 Haut-RhinPEJ de Colmar, Mulhouse1 010 000 F100 000 F1 110 000 F169 218 EUR
    69 RhônePEJP de Rillieux350 000 F150 000 F1 610 000 F245 443 EUR
     PEP de Lyon460 000 F   
     PEJ de Villeurbanne150 000 F   
     PEJ de Vaulx-en-Velin500 000 F   
    70 Haute-Saône  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    71 Saône-et-Loire  100 000 F100 000 F15 245 EUR
    72 Sarthe  100 000 F100 000 F15 245 EUR
    73 Savoie  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    74 Haute-Savoie  100 000 F100 000 F15 245 EUR
    75 ParisPEJ de Paris Xe500 000 F150 000 F1 450 000 F221 051 EUR
     PEJ de Paris XVIIIe250 000 F   
     PEJ de Paris XXe550 000 F   
    76 Seine-MaritimePEJP du Havre900 000 F150 000 F1 750 000 F266 786 EUR
     PEJP d'Elbeuf700 000 F   
    77 Seine-et-MarnePEJ de Meaux460 000 F150 000 F1 090 000 F166 169 EUR
     PEJ de Montereau480 000 F   
    78 YvelinesPEJ de Mantes-la-Jolie500 000 F150 000 F1 415 000 F215 715 EUR
     PEJP de Mantes-la-Jolie265 000 F   
     PEJ des Mureaux500 000 F   
    79 Deux-Sèvres  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    80 Somme  100 000 F100 000 F15 245 EUR
    81 TarnPEJ de Castres50 000 F90 000 F140 000 F21 343 EUR
    82 Tarn-et-Garonne  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    83 VarPEJ de Fréjus250 000 F100 000 F600 000 F91 469 EUR
     PEJ d'Hyères250 000 F   
    84 Vaucluse  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    85 Vendée  100 000 F100 000 F15 245 EUR
    86 Vienne  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    87 Haute-Vienne  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    88 Vosges  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    89 Yonne  90 000 F90 000 F13 720 EUR
    90 Territoire-de-Belf.  55 000 F55 000 F8 385 EUR
    91 EssonnePEJ de Grigny747 500 F150 000 F897 500 F136 823 EUR
    92 Hauts-de-SeinePEJ de Rueil-Malmaison500 000 F150 000 F650 000 F99 092 EUR
    93 Seine-Saint-DenisPEJ de Montfermeil500 000 F150 000 F2 600 000 F396 367 EUR
     PEJP de Montreuil1 000 000 F   
     PEJ de Saint-Denis500 000 F   
     PEP du Blanc-Mesnil450 000 F   
    94 Val-de-MarnePEJP de Champigny370 000 F150 000 F520 000 F79 273 EUR
    95 Val-d'OisePEP de Garges-les-Gonesses500 000 F150 000 F1 150 000 F175 316 EUR
     PEJ de Persan500 000 F   
    971 GuadeloupePEJ de Basse-Terre260 000 F90 000 F350 000 F53 357 EUR
    972 MartiniquePEJP de Fort-de-France500 000 F90 000 F590 000 F89 945 EUR
    973 Guyane  55 000 F55 000 F8 384 EUR
    974 Réunion  100 000 F100 000 F15 245 EUR
    Total7330 449 225 F10 000 000 F40 449 225 F6 166 445 EUR
    (1) Les moyens de chaque département concernës par le transfert de la ligne budgétaire 47 15 40 au chapitre 46 81 20 sont intégrés dans les dotations régionales 2002 prénotifiées ; sauf cas particulier, ces moyens transférés doivent être réaffectés à l'identique.
    (2) Les montants de mesures nouvelles répartis sur une base forfaitaire de 55 000 F, 90 000 F, 100 000 F ou 150 000 F par département en fonction de la démographie départementale ont été intégrés dans les doations régionales 2002 prénotifiées ; ces moyens nouveaux peuvent être répartis différemment entre les départements d'une même région selon des priorités que chaque CTRI peut établir.
    (3) Les moyens de la ligne 46 81 20 étant fongibles d'autres crédits peuvent abonder ces moyens en fonction des priorités déterminées dans chaque département (la nomenclature d'exécution budgétaire 2002 permet d'identifier les financements affectés aux PAEJ). De la même façon des co-financements peuvent être mobilisés à l'aide d'autres lignes budgétaires gérées aux niveaux régional et/ou départemental.

    (1) Le cadre de référence sera l'année budgétaire précédant l'envoi du document, du 1er janvier au 31 décembre.
    (2) Tout jeune effectuant au moins un passage doit être comptabilisé.
    (3) Tout parent effectuant au moins un passage doit être comptabilisé.
    (4) A la date du premier entretien de l'année.
    (5) y compris la valorisation financière des locaux et des personnes mises à disposition.
    (6) préciser si ces subventions sont renouvelables.