Circulaire DGS/SD7 A no 2005-305 du 7 juillet 2005 relative à la gestion des risques sanitaires liés aux eaux destinées à la consommation humaine et aux eaux de baignade en période de sécheresse susceptible de conduire à des limitations des usages de leau
NOR : SANP0530290C
Date dapplication : immédiate.
Références :
Code de la santé publique et notamment ses articles L. 1321-1 à L. 1321-10 et R. 1321-1 à R. 1321-105 ;
Loi no 2004-811 du 13 août 2004 relative à la modernisation de la sécurité civile ;
Décret no 92-1041 du 24 septembre 1992 portant application de larticle 9 (1o ) de la loi no 92-3 du 3 janvier 1992 sur leau relatif à la limitation ou à la suspension provisoire des usages de leau ;
Circulaire DGS/AP/1B/no 935 du 12 juillet 1976 concernant les aspects sanitaires des problèmes liés à une période prolongée de sécheresse ;
Circulaire DGS/PGE/1D/No 1290 du 7 juillet 1989 concernant les aspects sanitaires liés à la sécheresse ;
Circulaire no 92/83 du 15 octobre 1992 relative à lapplication du décret no 92-1041 du 24 septembre 1992 relatif à la limitation et à la suspension provisoire des usages de leau ;
Circulaire DGS/SD7A no 633 du 30 décembre 2003 relative à lapplication des articles R. 1321-1 et suivants du code de la santé publique concernant les eaux destinées à la consommation humaine, à lexclusion des eaux minérales naturelles ;
Circulaire DGS/SD7A no 90 du 1er mars 2004 concernant lapplication de larrêté du 25 novembre 2003 relatif aux modalités de demande de dérogation pris en application des articles R. 1321-31 à R. 1321-36 du code de la santé publique ;
Circulaire no DGS/SD7A/2005/227 du 17 mai 2005 relative à la campagne de contrôle sanitaire des eaux de baignade pour la saison balnéaire de lannée 2005 ;
Décision du 10 mai 2004 portant constitution dun comité national de suivi des effets de la sécheresse sur la ressource en eau ;
Plan daction sécheresse mars 2004 : ministère de lécologie et du développement durable ;
Circulaire DE/MAGE /PREA-GB no 5 du 15 mars 2005 relative au guide méthodologique pour la prise de mesures exceptionnelles de limitation en période de sécheresse, ministère de lécologie et du développement durable ;
Travaux du Comité national de suivi des effets de la sécheresse sur la ressource en eau ;
Plan national canicule 2005 : « Actions locales à mettre en oeuvre par les pouvoirs publics afin de prévenir et réduire les conséquences sanitaires dune canicule, ministère de la santé et des solidarités, ministère délégué à la sécurité sociale, aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à la famille » et « Comment communiquer en cas de crise, ministère de la santé et des solidarités ».
Annexes :
Annexe I. - Identification des principaux risques en cas de sécheresse en rapport avec lalimentation en eau destinée à la consommation humaine et les eaux de baignade ;
Annexe II. - Rappel du cadre réglementaire et répartition des compétences en matière de gestion du risque sanitaire lié à une dégradation de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine ;
Annexe III. - Rôle et mission des services déconcentrés du ministère chargé de la santé en cas de sécheresse durable susceptible de conduire à des limitations des usages de leau ;
Annexe IV. - Tableau de bord de suivi de la qualité de leau distribuée dans les départements concernés par la sécheresse et des restrictions de prélèvements de leau dans le milieu par unités de distribution deau (UDI).
Le ministre de la santé et des solidarités à Mesdames et Messieurs les préfets de région (directions régionales des affaires sanitaires et sociales [pour attribution]) ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (directions départementales des affaires sanitaires et sociales [pour attribution]).
Dans les périodes de sécheresse durable, la diminution du niveau des nappes deau souterraine, la baisse du volume des retenues et celle des débits des eaux superficielles sont susceptibles de réduire lapprovisionnement en eau destinée à la consommation humaine et daltérer sa qualité. Ce phénomène climatique peut également altérer la qualité des eaux de baignades notamment en eau douce.
Par circulaire du 15 mars 2005 citée en référence, des indications vous ont été diffusées sur les mesures exceptionnelles de limitation des prélèvements deau susceptibles dêtre mises en oeuvre en période de sécheresse au niveau départemental.
La présente circulaire vise à compléter les circulaires de la direction générale de la santé de 1976 et 1989, ci-dessus référencées.
Dans un contexte de sécheresse susceptible de conduire à des limitations des usages de leau, la présente circulaire a pour but de rappeler et de préciser :
- les principaux risques sanitaires en rapport avec lalimentation en eau destinée à la consommation humaine et avec les eaux de baignade ;
- le cadre réglementaire et la répartition des compétences en matière de gestion du risque sanitaire lié à une dégradation de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine ;
- le rôle des DDASS en matière deau destinée à la consommation humaine et deaux de baignade ;
- les risques liés à lutilisation par les particuliers ou certaines collectivités à des fins dusages alimentaire ou sanitaire, de ressources en eau privées ;
- le suivi des impacts de la sécheresse sur leau de distribution publique : tableau de bord et mise à jour de la base de données sur leau « SISE-EAUX » par les DDASS et DRASS.
I. - RAPPELS DES PRINCIPAUX RISQUES EN CAS DE SÉCHERESSE RELATIFS À LALIMENTATION EN EAU DESTINÉE À LA CONSOMMATION HUMAINE ET AUX EAUX DE BAIGNADE
Une sécheresse durable peut avoir pour conséquences des restrictions dusages pour des motifs :
- dordre quantitatif à la suite de la raréfaction des ressources en eau ;
- dordre qualitatif. En effet, des états de sécheresse conjuguée à une canicule peuvent conduire à :
- des difficultés de traitement liées à la dégradation des ressources en eau utilisées pour la production deau destinée à la consommation humaine ;
- une élévation de la température de leau au cours de la production et de la distribution, favorisant la prolifération de micro-organismes ou sa dégradation physico-chimique ;
- la prolifération de cyanobactéries ;
- laugmentation des impacts sanitaires et environnementaux des rejets dans le milieu (risques biologiques et chimiques) notamment par les centrales nucléaires de production délectricité (CNPE) ;
- des bouleversements brutaux de la qualité des ressources liés aux épisodes orageux.
Vous trouverez en annexe I, une illustration des principaux risques sanitaires en cas de sécheresse en rapport avec les eaux destinées à la consommation humaine et les eaux de baignades.
II. - RAPPEL DU CADRE RÉGLEMENTAIRE ET RÉPARTITION DES COMPÉTENCES EN MATIÈRE DE GESTION DU RISQUE SANITAIRE LIÉ À UNE DÉGRADATION DE LA QUALITÉ DES EAUX DESTINÉES À LA CONSOMMATION HUMAINE
Les dispositions réglementaires, en matière deau destinée à la consommation humaine, relèvent du code de la santé publique (CSP), quelles que soient les difficultés éventuelles dapprovisionnement en eau.
En cas de perturbation majeure sur le réseau de distribution public deau, les dispositions applicables sont celles mentionnées dans la circulaire du 27 novembre 1988 relative aux perturbations importantes sur un réseau de distribution deau potable. Vous vous appuierez sur les plans de secours spécialisés départementaux pris en application de cette circulaire, en ce qui concerne la participation de la DDASS à lorganisation départementale (régionale dans le cas de la région Ile-de-France) de la réponse des services en cas de pénurie deau.
Un rappel des bases réglementaires et de la répartition des compétences des différents acteurs, préfet (DDASS), maire ou responsable dun établissement de coopération intercommunal, personne publique ou privée responsable de la distribution de leau (PPPRDE), figure en annexe II. Ces dispositions sappliquent aussi aux responsables des établissements recevant du public (ERP) qui délivrent de leau au public.
III. - RÔLE DES DDASS
III.1. Pour leau destinée à la consommation humaine
En matière de gestion du risque sanitaire lié aux eaux destinées à la consommation humaine en période de sécheresse susceptible de conduire à des limitations des usages de leau, les services déconcentrés (DDASS et DRASS) doivent intervenir à trois niveaux, dont le détail figure en annexe III.
Niveau 1 : dès les restrictions dusages qui ne visent pas la distribution publique deau.
Niveau 2 : à partir de la décision de la limitation dusages de la distribution publique deau.
Niveau 3 : après la levée des mesures de restrictions dusages de la distribution publique deau.
Vous effectuerez à distance de lévénement, avec les PPPRDE concernées, un retour dexpérience sur la gestion de lépisode. A cette occasion, vous rappellerez aux PPPRDE toute limportance qui sattache à la définition de nouveaux programmes de travaux afin daméliorer la sécurité sanitaire de lapprovisionnement en eau tant sur le plan qualitatif que quantitatif : recherche de nouvelles ressources, interconnexions de réseaux, unités de traitement durgence, etc. Les ouvrages potentiellement exploitables ne pourront être intégrés définitivement au réseau quaprès avoir fait lobjet dune régularisation administrative.
Dans tous les cas, il convient dune part didentifier les dangers éventuels pour certains groupes de populations exposées (personnes immunodéprimées, hémodialysées, etc,...), les établissements sensibles, notamment établissements de santé et établissements hébergeant des personnes âgées, et dautre part dassurer linformation spécifique des responsables de ces structures et des personnes les plus vulnérables le cas échéant.
III.2. Pour les eaux de baignade
La réduction des débits deau disponibles peut se traduire par une plus forte contamination des eaux de baignade microbiologique et/ou chimique. Dans certains cas, linterdiction momentanée de la baignade pourra être envisagée. Pour les piscines, dune part la fréquentation accrue et dautre part la réduction des quantités deau utilisées peuvent rendre difficile la gestion sanitaire de ces installations. Pendant les périodes de forte chaleur, il convient de veiller au maintien de la qualité de leau afin de limiter aux maximum les fermetures de sites de baignades et de bassins. Des mesures adaptées peuvent être envisagées, la priorité étant donnée au maintien de la transparence de leau et de sa qualité microbiologique. Dans tous les cas, une grande attention doit être apportée par lexploitant à lentretien sanitaire de linstallation et à lapplication stricte des mesures dhygiène avant accès aux bassins.
IV. - RISQUES LIÉS À LUTILISATION DE RESSOURCES EN EAU PRIVÉES PAR LES PARTICULIERS OU CERTAINES COLLECTIVITÉS À DES FINS DUSAGE ALIMENTAIRE OU SANITAIRE
En cas de restrictions dusage de leau distribuée par les collectivités, il convient de mettre en garde le public sur les risques sanitaires liés au recours à des eaux prélevées dans le milieu naturel (sources, fontaines, puits,...) qui ne seraient pas soumises à une surveillance sanitaire adaptée. Il convient de rappeler au public que, a priori, toute eau non contrôlée doit être considérée comme non potable et vérifier que linformation est visible sur les fontaines distribuant une eau non potable.
De plus, il convient dattirer lattention des propriétaires des puits privés qui souhaiteraient en faire usage pour eux-mêmes ou pour le public (hôtel, restaurant, camping...) sur :
- les risques sanitaires résultant des éventuelles interconnexions pouvant sétablir entre le réseau privé contenant leau issue du puits et le réseau public non seulement pour eux-mêmes, mais également pour la collectivité ;
- quils sont responsables de la qualité de leau de leur puits.
V. - SUIVI DES IMPACTS DE LA SÉCHERESSE SUR LEAU DE DISTRIBUTION PUBLIQUE : TABLEAU DE BORD ET MISE À JOUR DE LA BASE SISE-EAUX
Les indicateurs de suivi des impacts de la sécheresse sur la qualité de leau destinée à la consommation humaine incluent notamment les paramètres suivants : les paramètres microbiologiques, paramètres relatifs aux teneurs en désinfectant, sous-produits de désinfection et la température de leau destinée à la consommation humaine au point de mise en distribution.
Compte tenu de la gravité de la situation dans certains départements, je vous demande de mettre à jour très rapidement et le plus régulièrement possible dans la base nationale de données en santé environnement sur les eaux « SISE-EAUX » les résultats du contrôle sanitaire.
Des bilans nationaux périodiques sont et seront établis à partir des données de la base SISE-Eaux par la DGS à intervalles réguliers pour suivre la qualité de leau distribuée durant la période de sécheresse dès lors que des menaces de restrictions dusage persisteront dans les départements concernés.
En conséquence, dès lors que des limitations de prélèvements deau dans le milieu sont susceptibles dêtre mises en oeuvre dans le département, je vous demande de mobiliser, dans chaque DDASS notamment, les agents des services santé environnement et les médecins inspecteurs de santé publique afin de veiller à lapplication de la présente circulaire.
Vous ferez appel en tant que de besoin à lexpertise sanitaire des cellules interrégionales dépidémiologie (CIRE).
Afin de me permettre dapprécier lévolution des mesures de restriction dusage de leau et leurs impacts, chaque DDASS concernée devra renseigner et mettre à jour le tableau de bord de suivi des eaux distribuées figurant en annexe IV de la présente circulaire. La DDASS adressera, par courriel, ce tableau de bord actualisé pour les 1er et 15e jours de chaque mois de juillet à novembre 2005 inclus et sous le présent timbre (DGS, bureau SD7A), via les DRASS, avec copie à la DRASS de défense.
Les DRASS apporteront aux DDASS concernées un soutien technique et logistique, si nécessaire, dans la gestion des situations de restriction dusage. Elles faciliteront notamment les échanges dexpérience entre les DDASS et recueilleront auprès des DDASS le tableau de bord mentionné ci-dessus dont elles transmettront pour le 1er et le 15e jour de chaque mois à la DGS une synthèse régionale des données départementales à ladresse électronique suivante : DGS-SD-eaux-secheresse-2005.
Je vous demande de me faire part des difficultés éventuelles que vous rencontrerez dans lapplication de la présente circulaire.
Le directeur général de la santé, Pr D. Houssin |
ANNEXE I
IDENTIFICATION DES PRINCIPAUX RISQUES SANITAIRES EN CAS DE SÉCHERESSE EN RAPPORT AVEC LALIMENTATION EN EAU DESTINÉE À LA CONSOMMATION HUMAINE ET LES EAUX DE BAIGNADE
I. - PRINCIPAUX RISQUES SANITAIRES EN RAPPORT
AVEC LALIMENTATION EN EAU POTABLE
1. Risques à court terme de nature microbiologique, ils peuvent être dus à :
- une élévation de température de leau dans la ressource ou dans les réseaux de distribution ;
- des baisses de pression dans les réseaux de distribution pouvant être à lorigine dintroduction deaux « parasites » directe, de phénomène de « retours deau », ou de décrochement des biofilms des canalisations.
Dans un but de prévention du risque lié aux légionelles, une attention particulière sera portée sur les installations dispersant des aérosols alimentées par de leau de distribution publique ou non : brumisateurs dans des lieux ouverts au public, fontaines publiques, etc. En effet ces installations sont susceptibles de diffuser des aérosols contaminés par des légionelles et requièrent de la part des utilisateurs une vigilance particulière en matière dentretien des installations et de traitement de désinfection de leau utilisée.
2. Risques à moyen ou long terme : de nature physico-chimique, ils peuvent être en rapport avec notamment une augmentation des teneurs en hydrocarbures polycycliques aromatiques (HAP) dans leau de consommation par dissolution des revêtements de certains types de canalisations ou avec les teneurs en métaux (à titre dexemple, la dissolution du plomb peut être multipliée par deux lorsque la températures deau passe de 15 à 25o C). De plus, en fonction des produits de désinfection utilisés, une augmentation de la température de leau peut favoriser les réactions secondaires des produits de désinfection avec formation possible de sous-produits de désinfection tels que trihalométhanes (THM), chlorites, bromates, etc.
II. - IMPACTS SUR LES PRISES DEAU SUPERFICIELLE
ET LES EAUX DE BAIGNADE
1. Risque de prolifération de cyanobactéries dont certaines peuvent produire des toxines. Dans la littérature scientifique, il est fait état de présence de cyanobactéries et de leurs toxines dans les eaux de baignade ou dans certaines eaux utilisées pour la production deau, associée à certains effets sanitaires (démangeaisons, gastro-entérites, voire des atteintes neurologiques) soit par contact cutané avec les cyanobactéries, soit par inhalation ou ingestion de toxines susceptibles dêtre libérées par celles-ci (dermatotoxines, hépatotoxines, neurotoxines). Le développement des efflorescences algales est favorisé notamment par leutrophisation des plans deaux, les températures élevées et une faible agitation du milieu aquatique.
2. Risque de prolifération de certains micro-organismes susceptibles de présenter un risque sanitaire tels que les leptospires ou amibes sur les sites de baignade en eau douce liée à laugmentation de la température de leau et aux faibles débits des cours deau.
3. Sagissant du fonctionnement des centrales nucléaires de production délectricité (CNPE), en cas de sécheresse et de canicule, les impacts sanitaires des rejets liquides dans les eaux superficielles se trouvant en aval de la centrale (prises deau potable, zones de baignade) doivent être suivis avec vigilance, compte tenu du faible débit des cours deau, des températures plus élevées de leau et des risques chimiques et biologiques (proliférations damibes du type Naegleria fowleri et de légionelles).
ANNEXE II
RAPPEL DU CADRE RÉGLEMENTAIRE ET RÉPARTITION DES COMPÉTENCES EN MATIÈRE DE GESTION DU RISQUE SANITAIRE LIÉ À UNE DÉGRADATION DE LA QUALITÉ DES EAUX DESTINÉES À LA CONSOMMATION HUMAINE
I. - RESPONSABILITÉ DE LA PPPRDE EN TERME DE FOURNITURE DEAU DESTINÉE À LA CONSOMMATION HUMAINE EN PÉRIODE DE SÉCHERESSE DURABLE SUSCEPTIBLE DE CONDUIRE À DES LIMITATIONS DES USAGES DE LEAU
La qualité sanitaire de leau distribuée relève de la responsabilité de la PPPRDE (maire, président de létablissement public de coopération intercommunale, distributeurs deau) sous le contrôle de la DDASS, conformément aux articles R. 1321-1 à R. 1321-3 du CSP. Les gestionnaires détablissement recevant du public (ERP) délivrant de leau au public sont également concernés dès lors quils délivrent de leau au public (établissements de santé, établissements dhébergement pour personnes âgées, etc.).
Le maire ou le président de létablissement public de coopération intercommunale est responsable de la salubrité publique et, en particulier, de la distribution dune eau conforme aux normes de qualité réglementaires, sur le territoire de sa commune ou du syndicat (art. L. 2212-2 du code des collectivités territoriales).
Lalimentation de secours peut être assurée par les moyens choisis par la PPPRDE (ou le préfet sil doit sy substituer en cas de carence du maire). Parmi les alimentations de secours, lemploi des ressources deaux conditionnées, contrôlées par la DDASS, pourront être recommandées, car ces dernières font par ailleurs lobjet dun contrôle sanitaire et leur qualité est déjà connue.
II. - RESPONSABILITÉ DE LA PPPRDE EN TERME DINFORMATION DES AUTORITÉS SANITAIRES ET DES USAGERS
En cas de restrictions dusage ou/et daltération de la qualité de leau, linformation des usagers fait partie des obligations de la PPPRDE. Elle concerne les exploitants dinstallation de production et de distribution et les responsables des ERP.
Le code de la santé publique (CSP) comporte des dispositions qui sappliquent à la gestion de lapprovisionnement en eau :
- larticle R. 1321-14 du CSP : « Lextension ou la modification dinstallations collectives publiques ou privées dadduction ou de distribution deau... sont soumises à déclaration auprès du préfet ». Ainsi toute interconnexion ou mise en service dun ouvrage de secours prévu à cet effet doit faire lobjet dune information à la DDASS. A titre dexemple : lutilisation dune ressource de qualité inconnue, lalimentation par citerne qui présentent un risque pour la santé publique entrent dans ce cadre, etc. ;
- larticle R. 1321-25 du CSP : « La personne publique ou privée responsable de la distribution deau porte à la connaissance du préfet tout incident pouvant avoir des conséquences pour la santé publique » ;
- les articles R. 1321-26 à R. 1321-36 du CSP relatifs à la gestion de non conformité de leau ou à la procédure de dérogation à la qualité de leau (cf. circulaires DGS/SD7A du 30 décembre 2003 et du 1er mars 2004). La PPPRDE porte préalablement à la connaissance du maire et du préfet territorialement compétent les mesures correctives et de substitution quelle met en oeuvre pour répondre aux besoins des usagers.
III. - RESPONSABILITÉ DU PRÉFET
Article R. 1321-29 du CSP : « Le préfet, lorsquil estime que la distribution de leau constitue un risque pour la santé des personnes, demande à la personne publique ou privée responsable de la distribution deau, en tenant compte des risques que leur ferait courir une interruption de la distribution ou une restriction dans lutilisation des eaux destinées à la consommation humaine, de restreindre, voire dinterrompre la distribution ou de prendre toute autre mesure nécessaire pour protéger la santé des personnes ».
ANNEXE III
RÔLE ET MISSION DES SERVICES DÉCONCENTRÉS DU MINISTÈRE CHARGÉ DE LA SANTÉ EN CAS DE SÉCHERESSE DURABLE SUSCEPTIBLE DE CONDUIRE À DES LIMITATIONS DES USAGES DE LEAU
I. - RÔLE DES DDASS ET DRASS
Les DDASS, sous lautorité du préfet :
- contribuent à lévaluation de létat de lapprovisionnement en eau dalimentation, à lévaluation des besoins des populations et à lorganisation de la gestion des risques (en particulier dans le cadre des plans de secours spécialisés ou plans dalimentation en eau destinée à la consommation humaine) ;
- vérifient lévaluation des risques sanitaires et les mesures correctives mises en oeuvre par la PPPRDE ;
- contrôlent la qualité des eaux de distribution publique et des eaux utilisées pour les moyens de secours en cas de restrictions dusages ;
- contrôlent la qualité des eaux de baignades ;
- participent à linformation du public. Elles sassurent notamment de la réalisation de linformation spécifique des personnes les plus vulnérables (personnes immunodéprimées, hémodialysées) et des établissements sensibles (établissement de santé, établissements dhébergement pour personnes âgées, etc.), et participe à linformation des professionnels de santé si besoin.
Les DRASS apporteront aux DDASS un appui technique et logistique en tant que de besoin dans la gestion de lévénement.
II. - ACTIONS À CONDUIRE
Partenaires associés : PPPRDE, laboratoires agréés pour le contrôle sanitaire des eaux, direction départementale de léquipement, mission inter services de leau, direction départementale de lagriculture, etc.
Définition de laction : maintenir en qualité et en quantité la production et la distribution deau destinée à la consommation humaine ; mettre en place des actions destinées à apprécier les besoins en eau des populations pour répondre aux usages alimentaires et sanitaires ; prévenir les risques sanitaires liés à une éventuelle contamination de leau de distribution publique ou utilisée par les moyens de secours en cas de restrictions dusages (suivi des indicateurs de qualité, renforcement des analyses).
Les différents niveaux dintervention des DDASS en matière de gestion du risque sont les suivants :
Niveau 1. - Dès les restrictions dusages qui ne visent pas la distribution publique deau.
1. Vérifier lexistence et, le cas échéant, la qualité des informations du plan départemental de secours en cas de perturbation majeure sur les réseaux de distribution publique de leau (« plan spécialisé eau ») ; demander aux exploitants des réseaux de distribution (sociétés délégataires de service notamment) dinformer la préfecture sur les moyens de secours locaux dont ils disposent et sur les délais de mise en oeuvre de ces moyens de secours (sassurer de la présence dun annuaire H24 des personnes ressources).
2. Vérifier dans le plan « électro-secours » si les mesures de secours sont prévues pour assurer lalimentation en électricité de secours, en cas de risque de délestage, des captages, des usines de traitement ou dembouteillage deau, ainsi que des postes de re-chloration et des postes de pompage intermédiaires ; afin de sassurer de la continuité de la distribution de leau potable (installation prioritaire dans le plan électro-secours et/ou présence dun groupe électrogène en état de fonctionnement et avec source dénergie disponible pour lalimenter).
3. Demander aux exploitants des réseaux de vérifier le bon fonctionnement des interconnexions de secours.
4. Demander aux PPPRDE :
- de vérifier lopérationnalité (disponibilité, le cas échéant hygiène générale, etc.) des moyens de secours techniques et logistiques (interconnexions de réseaux, utilisation dautres ressources, utilisation de citernes, gestion des coupures deau, unités mobiles de traitement durgence) et, le cas échéant, de maintenir les réservoirs deau à un niveau aussi élevé que possible ;
- de maintenir une distribution normale et daugmenter de façon préventive la désinfection de leau, lorsque des risques de contamination sont à craindre, en protégeant les installations, détablir une prévision de la mise en route des interconnexions entre systèmes de distributions ;
- de surveiller régulièrement la teneur en désinfectant et la turbidité de leau distribuée ;
- dindiquer les moyens mis en oeuvre pour maintenir une distribution deau conforme aux normes de qualité réglementaires ;
- de renforcer la surveillance du fonctionnement des installations (pompage, désinfection, etc.), en application de larticle R. 1321-23 du CSP ;
- de transmettre régulièrement à la DDASS les données de surveillance de la qualité des eaux distribuées, en application de larticle R. 1321-25 du CSP. Ces informations permettent notamment à la DDASS délaborer un diagnostic de la qualité de leau et de valider, notamment en fin de crise, le rétablissement de la qualité de leau distribuée ;
- dinformer les usagers notamment les groupes de populations vulnérables exposées (personnes immunodéprimées, hémodialysées, etc,...), les établissements sensibles, notamment les établissements de santé et établissements hébergeant des personnes âgées, etc.
Le recueil de toutes ces informations relatives aux moyens de secours techniques et logistiques pourra être réalisé au moyen dun questionnaire auprès de la PPPRDE. Il convient de veiller à tenir à jour ces données (en particulier les coordonnées des personnes référentes à contacter H24 qui peuvent déclencher la mise en oeuvre de ces moyens).
5. Recenser les réseaux de distribution publique deau dalimentation vulnérables face à des problèmes qualitatifs et quantitatifs : absence dinterconnexions, fort effectif de la population desservie, afflux saisonniers, présence dabonnés sensibles, centres dhémodialyse, etc. et dinterroger les gestionnaires de ces réseaux afin de savoir sils disposent dun plan de secours mis à jour. Contrôler la qualité des ressources de secours non habituellement contrôlées dès lors que la situation tend à saggraver et dans le cas où un passage au niveau 2 est vraisemblable.
6. Recueillir et maintenir à jour dans la base de données SISE-EAUX (système en santé environnement sur les eaux) :
- les données du contrôle sanitaire (eaux dalimentation et eaux de baignade) ;
- les coordonnées des « personnes contacts » dans les organismes responsables de la production et distribution deau.
7. Inciter les collectivités du département à mettre à jour leur plan de secours contre les perturbations majeures du réseau dalimentation en eau destinée à la consommation humaine. Les renseignements concernant les alimentations de secours des unités de distribution peuvent aussi être documentés dans lapplication informatique « SISE-EAUX » des DDASS (au niveau des liens entre installations).
8. Sassurer que les usines de conditionnement et les plates-formes dapprovisionnement intermédiaires disposent de stocks deau conditionnée et sont susceptibles de répondre à une demande accrue, et vérifier leurs modalités de sollicitation. Dans les départements où existent de telles installations de conditionnement, un suivi sanitaire renforcé sera effectué pendant cette période.
9. De plus, lorsque des stocks deaux conditionnées sont constitués pour répondre aux besoins, il faut veiller à ce que les conditions dun stockage prolongé nentraînent pas une dégradation de la qualité de leau (température limitée, milieu sec et propre, abri de la lumière, éloignement de certains produits pouvant donner des goûts à leau...).
10. Renforcer le contrôle sanitaire des eaux dalimentation (paramètres microbiologiques, température de leau, etc) ; mettre en oeuvre les dispositions réglementaires en cas de dépassement momentané des limites et références de qualité.
11. Renforcer la surveillance de lévolution de la qualité des eaux brutes superficielles en aval des points de rejets des CNPE en présence de captage deaux superficielles et de zones de baignade et notamment la température de leau. Il est recommandé dimposer, dès lors que la température est trop élevée, une adaptation de la maîtrise des risques, par exemple une augmentation du taux de résiduel de chloramine dans les circuits de refroidissement des CNPE qui en font usage, pour éviter la prolifération des légionelles et damibes du type Naegleria fowleri.
12. Activer le réseau de surveillance sanitaire de la population si nécessaire en faisant appel à lexpertise sanitaire des cellules interrégionales dépidémiologie (CIRE).
Niveau 2. - A partir de la décision de la limitation dusages de la distribution publique deau
2.1. Cas des restrictions dusage de leau de distribution
publique sans recours à une alimentation de secours
1. Lors des restrictions dusage de leau de distribution publique, il convient impérativement dinformer au plus tôt les usagers sur la portée de ces restrictions et de leur faire connaître les recommandations sanitaires à mettre en oeuvre : population générale, personnes les plus vulnérables (personnes immunodéprimées, hémodialysées), établissements sensibles tels que les établissements dhébergements pour personnes âgées, établissements de santé, etc. Linformation sera effectuée par des arrêtés municipaux, préfectoraux, des communiqués de presse ou par tout autre moyen de communication adapté au contexte local.
2. Durant toute la durée de lévénement, la DDASS recueille régulièrement auprès des maires des communes touchées par des restrictions dusage et des PPPRDE affectées, des informations sur :
- la nature des actions mises en oeuvre (mobilisation de moyens de secours techniques et logistiques, surveillance de la qualité de leau, effectif des populations concernées par les restrictions dusages, etc.) ;
- les moyens mis en oeuvre pour gérer les non-conformités de la qualité de leau ;
- linformation du public et particulièrement des personnes les plus vulnérables (personnes immunodéprimées, personnes hémodialysées), les maisons de retraite, les établissements de santé, etc.
3. Renforcer le contrôle de la qualité de leau.
En accord avec les distributeurs deau, en application de larticle R. 1321-16 du CSP, et en lien avec le laboratoire agréé pour le contrôle sanitaire de leau, la DDASS renforce le contrôle sanitaire de la qualité de leau des réseaux qui connaissent des difficultés dapprovisionnement. Ces mesures porteront notamment sur les paramètres microbiologiques, la teneur en désinfectant, les paramètres des sous-produits de désinfection (THM, chlorites, bromates) la température de leau au point de mise en distribution mais aussi dans le réseau, la turbidité. Des analyses deau doivent être programmées régulièrement et sur un nombre de points de surveillance pertinents, de manière à disposer dune vision représentative de la qualité de leau distribuée. Il convient en outre daugmenter les concentrations résiduelles en désinfectants, afin de limiter limpact dune éventuelle contamination microbiologique de leau dans les réseaux.
4. Appliquer les procédures réglementaires de gestion des risques en cas de non-conformité de la qualité des eaux distribuées.
2.2. Cas des restrictions dusage de leau
avec recours à une alimentation de secours
Lorsque le maintien dune distribution deau dans des conditions normales devient impossible, il est alors nécessaire de faire appel à une alimentation de secours. Les solutions suivantes peuvent être mises en oeuvre sous certaines conditions.
Situation 1. - Alimentation de secours au moyen dune ressource contrôlée.
Lalimentation de secours au moyen dune ressource contrôlée doit être mise en oeuvre en priorité. Il sagit par exemple dune interconnexion avec un autre réseau dont la qualité de leau est connue, dune alimentation par un captage de secours contrôlé, voire par recours aux eaux conditionnées. Le recours à un captage de secours doit être mis en oeuvre en priorité. Lutilisation dune eau ayant des caractéristiques très différentes (température et minéralisation) de leau utilisée habituellement peut avoir pour conséquences : un décrochage du biofilm, des fuites ou la pénétration deaux parasites liées à la distorsion des tuyaux du réseau sous leffet de la variation de la température.
La DDASS doit être tenue informée et préconisera, si nécessaire, les mesures de sécurité sanitaire complémentaires à prendre. Il ny a pas lieu de procéder à un contrôle supplémentaire, sauf si :
- le captage de secours nest exploité que périodiquement. Dans ce cas, il doit être purgé et nettoyé au préalable et des analyses de contrôle doivent être effectuées avant et pendant la distribution ;
- une interconnexion entre réseaux présente une configuration particulière (canalisations sans tirage deau régulier) : il convient alors de procéder à plusieurs purges des conduites associées à une chloration adaptée (en chlore libre résiduel : 0,3 mg/l) lors de la première utilisation.
Situation 2. - Alimentation de secours par une ressource non contrôlée mais protégeable.
Il sagit par exemple de projets de captages en cours de régularisation administrative. Lautorisation dutilisation ne peut être délivrée quaprès avis de la DDASS. Le recours à une ressource dont la qualité nest pas habituellement contrôlée ne peut être envisagé que lorsque les alternatives (interconnexion sur un autre réseau contrôlé ou sur un ouvrage de secours contrôlé) ne peuvent être mises en oeuvre. Le recours à une ressource non contrôlée doit impérativement être accompagné :
- dune enquête sanitaire de la DDASS et dune analyse deau complète préalable. Si les résultats de lenquête sanitaire et des analyses de contrôle sont satisfaisants, la ressource pourra être utilisée à titre exceptionnel et sous réserve de la mise en oeuvre dun contrôle sanitaire accru ainsi que de la réalisation dune désinfection continue de 0,3 mg/l en chlore libre résiduel à la sortie de réservoir ou en sortie de bâche de contact, teneur qui pourra être augmentée en fonction du contexte (par exemple, à la suite dorages dégradant les ressources). Il convient de sassurer dans un premier temps de lefficacité de la désinfection de leau (résiduel de chlore de 0,5 mg/l au bout dun temps de contact de 30 minutes) puis dans un second temps de sassurer du maintien dun résiduel de 0,3 mg/l de chlore libre résiduel à la sortie du réservoir. Selon les cas, leau pourra être consommée sans restriction ou devra être au préalable bouillie ;
- dun nettoyage et dune désinfection de louvrage de captage et des éléments de raccordement au réseau ;
- dun programme danalyses de surveillance réalisé par lexploitant et de contrôles sanitaires dont la pertinence et le contenu seront fixés par la DDASS ;
- dune information appropriée de la population et notamment des personnes les plus vulnérables (les personnes immunodéprimées, les personnes hémodialysées), et des établissements sensibles : les établissements de santé, les maisons dhébergement des personnes âgées, etc. quant aux restrictions et aux recommandations sanitaires éventuelles.
Situation 3. - Alimentation par citerne alimentaire.
Le recours à cette solution revêt un caractère exceptionnel et la DDASS doit impérativement en être informée. En cas de coupure de lalimentation en eau, il peut être fait appel à des camions-citernes pour la mise à disposition directe de leau ou le plus souvent pour alimenter les réservoirs de la collectivité.
Il est impératif dutiliser des citernes dont les matériaux entrant au contact de leau sont conformes aux dispositions de larticle R. 1321-48 du CSP, ou qui, à défaut, servent habituellement au transport de denrées alimentaires. La liste des entreprises disposant de citernes alimentaires et de matériel de pompage doit être tenue à jour dans le plan de secours spécialisé eau.
Que ce soit pour mettre leau à disposition directe des usagers ou rééquilibrer un réservoir de la collectivité :
1. Le nettoyage et le remplissage des citernes doivent seffectuer à partir dun réseau public dalimentation en eau potable.
2. Il est impératif que la citerne et que le système de remplissage soient correctement nettoyés et désinfectés lors de la première utilisation.
3. Leau transportée doit être chlorée à 0,3 mg/l de chlore libre résiduel.
4. Leau doit être chlorée de manière à obtenir un résiduel de chlore libre de à 0,3 mg/l dans le réservoir, ce taux de chloration devant être maintenu pendant toute la durée des opérations.
5. Il peut être recommandé pour les usages alimentaires que leau ainsi distribuée ne soit consommée quaprès ébullition pendant dix minutes.
6. Une information circonstanciée de la population doit être réalisée sur la nécessaire désinfection et sur les éventuelles restrictions de consommation.
Niveau 3. - Après la levée des mesures de restrictions dusages de la distribution publique deau.
Dès que le débit des ressources habituellement utilisées le permet, le retour à une situation normale sera subordonné à :
- larrêt des captages deau de secours ;
- une procédure de purge, de nettoyage et de désinfection des ouvrages et du réseau ;
- lobtention de résultats analytiques conformes aux normes de qualité.
La DDASS sera tenue informée des mesures engagées par les PPPRDE et sur la base de linterprétation des résultats danalyses, préconisera soit une nouvelle campagne de désinfection, soit la levée des restrictions de consommation. Toute disposition devra être prise pour que, à la fin de lépisode des restrictions dusage, le niveau de qualité de leau destinée à la consommation humaine soit comparable à celui qui préexistait antérieurement à lévénement.
Les usagers devront être informés de la levée des mesures de restriction des usages de la distribution publique de leau et déclarant le retour à un état normal quantitatif et qualitatif de lapprovisionnement en eau au robinet des usagers.
ANNEXE IV
Tableau de bord de suivi de la qualité de leau distribuée dans les départements concernés par la sécheresse
et des restrictions de prélèvements de leau dans le milieu par unités de distribution deau (UDI)
Ce tableau devra être complété, mis à jour et adressé pour parvenir avant les 1er et 15 de chaque mois à la DRASS.
La synthèse régionale du tableau devra être communiquée par la DRASS concernée avant les 1er et 15 de chaque mois à la DGS à ladresse suivante : DGS-SD-EAUX- SECHERESSE- 2005, avec copie à la DRASS de zone de défense.
Date :
Nom du répondant au questionnaire :
DÉPAR- TEMENT |
MISE en place dune cellule préfectorale de suivi spécifique « eau » en raison des conditions météorologiques particulières (oui/non) |
PROBLÈMES de qualité de leau engendrés par les conditions météorologiques particulières rencontrés (oui/non) |
PARAMÈTRES concernés et principaux résultats par UDI |
NOMBRE dUDI concernées dans le département |
% DUDI concernées dans le département |
EFFECTIF de la population concernée par ces problèmes de qualité de leau par UDI (nombre dhabitants) |
% DE LA population départementale concernée par ces problèmes de qualité de leau par UDI |
PÉRIODE pendant laquelle des problèmes de qualité deau ont été/sont observés (Dates de début et fin) par UDI |
MESURES correctives mises en oeuvre et information de la population notamment auprès des populations et établissements sensibles (à détailler) par UDI |
REMARQUES (notamment sur limpact sanitaire, la gestion de la situation avec les partenaires...) par UDI |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Total |