Direction de lhospitalisation
et de lorganisation des soins
Sous-direction des affaires financières
Bureau du financement de lhospitalisation publique
et des activités spécifiques de soins
pour les personnes âgées (F2)
Bureau du financement
de lhospitalisation privée (F3)
DHOS/F2
Direction de la sécurité sociale
Sous-direction du financement
du système de soins
Circulaire DHOS/F2-F3/DSS/1A no 2006-515 du 8 décembre 2006 relative à la campagne tarifaire 2006 des établissements de santé
NOR : SANH0630549C
Date dapplication : immédiate
Références :
Code de la sécurité sociale, notamment les articles L. 162-22-6, L. 162-22-13, L. 174-1-1, R. 162-32 et suivants et R. 162-42 et suivants
Code de la santé publique, notamment les articles L. 6145-1 et suivants, R. 6145-10 et suivants
Loi no 2003-1199 du 18 décembre 2003 de financement de la sécurité sociale modifiée et notamment son article 33
Loi no 2005-1579 du 19 décembre 2005 de financement de la sécurité sociale pour 2006, notamment les articles 61 et 67
Arrêté du 6 janvier 2006 pris pour lapplication du A du V de larticle 33 de la loi no 2003-1199 du 18 décembre 2003
Arrêté du 5 mars 2006 modifié fixant pour lannée 2006 les ressources dassurance maladie des établissements de santé mentionnés aux a, b et c de larticle L. 162-22-6 du code de la sécurité sociale exerçant une activité de médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie (modification par larrêté du 25 août 2006 - JO du 31 août 2006)
Arrêté du 5 mars 2006 modifié fixant pour lannée 2006 les montants régionaux des dotations annuelles complémentaires, les dotations régionales de lobjectif des dépenses dassurance maladie et les dotations régionales affectées aux missions dintérêt général et à laide à la contractualisation (modification par larrêté du 11 août 2006 - JO du 5 septembre 2006 et arrêté du 4 décembre 2006 à paraître)
Circulaire no DHOS/F4/2005-35 du 2 décembre 2005 relative à la mise en oeuvre en 2006 du nouveau régime budgétaire et comptable applicable aux établissements de santé publics et privés antérieurement financés sous dotation globale
Circulaires no DHOS/F2/DSS/1A/2006/81 du 24 février 2006 et no DHOS/F2/DSS/1A/2006/350 du 1er août 2006 relatives à la campagne tarifaire 2006 des établissements de santé
Circulaire no DHOS/F1/F4/2006/269 du 19 juin 2006 relative à la suppression du taux de conversion appliqué à la valorisation trimestrielle de lactivité des établissements de santé publics et privés désignés aux a), b) et c) de larticle L. 162-22-6 du code de la sécurité sociale
Circulaire no DHOS/F1/F2/F3/412 du 20 septembre 2006 relative à la campagne tarifaire des établissements de santé exerçant une activité de médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie.
Annexes :
I.1. - Montants régionaux MIGAC ;
I.2. - Montants régionaux DAF ;
I.3. - Montants régionaux DAC.
Le ministre de la santé et des solidarités à Mesdames et Messieurs les directeurs des agences régionales de lhospitalisation (pour mise en oeuvre) ; Madame et Messieurs les préfets de régions (directions régionales des affaires sanitaires et sociales [pour information]) : Mesdames et Messieurs les préfets de départements (directions départementales des affaires sanitaires et sociales [pour information]).
En complément des circulaires des 24 février et 1er août 2006, la présente circulaire précise les conditions dans lesquelles vous pouvez allouer aux établissements de santé de vos régions les ressources de lassurance maladie supplémentaires, dans la limite des montants régionaux qui sont majorés par larrêté du 4 décembre 2006 modifiant une seconde fois larrêté du 5 mars 2006.
Compte tenu des informations du ministère de la santé et des solidarités concernant les activités de soins réalisés par les établissements de santé antérieurement financés par dotation globale, lors des 3 premiers trimestres de lannée, 115 millions deuros, mis en réserve au mois daoût 2006, peuvent aujourdhui être alloués.
La modification des montants régionaux conduit à vous allouer près de 320 millions deuros supplémentaires dont plus de 80 millions deuros intégrés dans les dotations régionales affectées aux missions dintérêt général et à laide à la contractualisation, près de 130 millions deuros intégrés dans les dotations régionales de lobjectif des dépenses dassurance maladie (hors USLD) et plus de 110 millions deuros intégrés dans les montants régionaux des dotations annuelles complémentaires. Au total, en intégrant les ressources attribuées aux établissements de santé hors dotations régionales (Assistance publique - Hôpitaux de Paris et létablissement public de santé de Mayotte) et les unités de soins de longue durée, ce sont plus de 330 millions deuros supplémentaires qui pourront être alloués aux établissements de santé avant la fin de cette année.
Cette modification des dotations régionales est la troisième et dernière de lannée 2006.
Une instruction particulière vous sera adressée concernant le financement des mesures de prévention prises, dans les unités de soins de longue durée, en vue dépisodes caniculaires cet été. Les montants régionaux de lODAM correspondant, fixés par larrêté du 5 mars 2006 de seconde référence, ont été augmentés en conséquence.
1. Charges de rémunération supplémentaires
des établissements de santé
Les montants régionaux « DAC », « DAF » et « MIGAC » intègrent les montants destinés à compenser leffet de revalorisations salariales et de créations demplois sur décision de lEtat, pour la part à couvrir en moyenne par lassurance maladie. Les montants intégrés aux DAC résultent de lapplication du complément à la fraction du tarif, soit 65 %.
Conséquences financières du décret 2004-1541 du 30 décembre 2004 pour laccueil familial thérapeutique :
Une enquête a été réalisée auprès des établissements de santé pratiquant laccueil familial thérapeutique (AFT) afin dapprécier le surcoût résultant de lapplication du décret du 30 décembre 2004 qui fixe le montant minimum des rémunérations et les montants minimum et maximum des indemnités. Les montants intégrés dans vos dotations régionales intègrent la compensation de laugmentation des charges des établissements de santé induite par lentrée en vigueur du décret. Cette compensation est calculée par différence entre les charges de lAFT constatées en 2004 avant lentrée en vigueur du décret et les charges constatées en 2005 après son entrée en vigueur, charges indiquées par lenquête.
Toutefois, une grande diversité des pratiques de rémunération a été observée dune région à lautre, voire dun établissement à lautre dans la même région. Compte tenu des ressources financières limitées de lassurance maladie et de limpératif déquité, un plafond a été imposé aux charges 2005 pour le calcul de la compensation. La rémunération dun assistant en accueil familial thérapeutique comprend un salaire et des indemnités, léquivalent dun loyer et une indemnité dentretien. Le montant mensuel de référence pour 2005, qui couvre les trois composantes du coût de laccueil familial thérapeutique, a été plafonné à 2 400 euros. Ce montant est supérieur à la moyenne de 1 962 euros observée en France métropolitaine.
Il ny aura pas de compensation intégrale du surcoût supporté par les établissements qui servaient des montants déjà élevés par rapport aux minima avant lentrée en vigueur du décret.
Création demplois de personnels enseignants et hospitaliers :
Dans la continuité de la pratique antérieure, le choix a été fait, pour cette campagne tarifaire, de majorer les dotations des établissements de santé accueillant de nouveaux praticiens hospitaliers universitaires. Ces modalités de financement ne sont pas satisfaisantes et devront être révisées, en particulier à la lueur des travaux sur les missions dintérêt général. En effet, les ressources dassurance maladie financent la part des frais dhospitalisation pris en charge par les régimes obligatoires au titre des soins dispensés aux assurés sociaux dans les établissements de santé et, secondairement, des engagements de certains établissements de santé, mentionnés à leur contrat pluriannuel dobjectifs et de moyens.
Les charges de rémunération des praticiens hospitaliers universitaires sont liées soit à la production de prestations dhospitalisation, soit à laccomplissement de missions de service public hospitalier ou dautres missions dintérêt général. Elles ont donc vocation à être financées par lassurance maladie indirectement à ce titre, et non directement par lajustement des recettes aux charges. Il convient en effet de rappeler que, suite à la réforme du financement des établissements de santé supprimant le mécanisme de la dotation globale, la création demplois de personnel hospitalier ne vaut pas obligation de financement par lassurance maladie.
Les ressources qui vous sont allouées correspondent à la part revenant à lassurance maladie de la rémunération sur une année des praticiens hospitaliers universitaires nommés en septembre 2006. Leffet report des charges de rémunération des praticiens hospitaliers universitaires nommés en septembre 2005 a été intégré dans vos dotations dès le début de lannée 2006.
Renouvellement ou création demplois de consultants pour lannée universitaire :
Les emplois de consultant relèvent des missions dintérêt général.
Comme pour la catégorie de personnel qui précède, les ressources allouées correspondent à la part revenant à lassurance maladie de la rémunération sur une année entière des consultants nouvellement nommés par les préfets de région en septembre 2006. De même, leffet report des charges de rémunération des consultants nommés en septembre 2005 a été intégré dans vos dotations dès le début de lannée 2006.
Affectation des médecins et pharmaciens diplômés hors de lUnion européenne dans des emplois dassistants associés dans le cadre de la nouvelle procédure dautorisation dexercice :
Larticle 60 modifié de la loi no 99-641 du 27 juillet 1999 portant création dune couverture maladie universelle a créé une nouvelle procédure dautorisation dexercice des praticiens titulaires dun diplôme obtenu hors de lUnion européenne, par dérogation à larticle L. 4111-1 du code de la santé publique. Larticle L. 4221-12 du code de la santé publique organise une telle procédure pour les pharmaciens. Ces procédures sont mises en oeuvre par concours dont le nombre de lauréats est fixé par le ministre chargé de la santé en fonction des besoins de santé publique, par spécialité. Le caractère très sélectif et contraignant de cette procédure dautorisation est garant de lexcellence du niveau de compétence des candidats à lautorisation dexercice et de leur aptitude à sintégrer dans une communauté de travail. Cette procédure offre en outre une réponse adéquate aux besoins de professionnels de santé et à lévolution démographique des professions médicales des prochaines années.
Les lauréats de ce concours doivent ensuite exercer des fonctions dans un établissement de santé pendant une durée de trois ans, conformément aux dispositions des articles L. 4111-2 et L. 4221-12 du code de la santé publique, afin que soit évaluée la qualité de leur pratique professionnelle. Conformément aux articles D. 4111-6 et D. 4221-5 du même code, ces lauréats devront être affectés dans des services agréés pour recevoir des internes dont la liste est fixée par arrêté ministériel.
Ces personnes, dont certaines sont déjà employées par les établissements de vos régions, participent à lactivité médicale et pharmaceutique. La charge de leur rémunération est une charge liée, dans la plupart des situations, à la fourniture de prestations dhospitalisation. Dès lors quelles contribuent à la réalisation de prestations, prises en charge par lassurance maladie selon les règles de droit en vigueur, et non à la réalisation de mission dintérêt général, ces charges ne feront pas lobjet de compensation au titre de larticle L. 162-22-13 du code de la sécurité sociale par la dotation MIGAC. En dautres termes, ces charges sont financées, soit par le produit des tarifs et forfaits ainsi que par les dotations annuelles complémentaires, soit par les dotations annuelles de financement pour les activités hors T2A.
Toutefois, afin de faciliter les affectations des lauréats du concours au sein des établissements, vos dotations régionales « DAF », « DAC » et « MIGAC » - pour les emplois contribuant à la réalisation de mission dintérêt général - sont majorées afin daugmenter les ressources non liées à lactivité des établissements qui ont ouvert de nouveaux emplois dassistants. Le gouvernement sest en effet attaché non seulement à faire évoluer la procédure dautorisation mais également à en faciliter la mise en oeuvre, dans le double objectif non seulement de garantir à notre système de santé la possibilité de recourir à des professionnels qualifiés en nombre suffisant mais aussi doffrir à ces professionnels des débouchés professionnels valorisés.
Les montants intégrés à vos dotations régionales ont été calculés en fonction du nombre demplois dassistants associés créés dans le cadre de la procédure dautorisation.
2. Décentralisation des instituts de formations
du personnel paramédical et des sages-femmes
Les montants quasi définitifs de la compensation financière due par lEtat aux régions ont été calculés sur la base de la réalisation de lexercice 2005 et arrêtés le 17 août 2006 (JO du 27 septembre 2006).
Dans lattente de la fixation de la compensation définitive aux régions qui devrait intervenir en loi de finances pour 2007, le montant soustrait des dotations (DAC ou DAF) en 2006 reste celui du « débasage » opéré en début dannée. Le financement des écoles en 2006 sera assuré par la subvention régionale complétée par la subvention déquilibre de létablissement de santé, dans le prolongement du dispositif transitoire mis en place en 2005 et qui permet le versement dune subvention déquilibre du compte de résultat principal de létablissement de santé au compte de résultat annexe des écoles.
Suite aux informations que vous avez adressées à ladministration centrale, des ajustements de dotation ont été opérés pour tenir compte de lentrée en service cette année de nouvelles capacités de formation.
Par ailleurs, jappelle votre attention sur larrêt du Conseil dEtat statuant au contentieux, du 18 octobre 2006, suite à la requête de la région des Pays de la Loire demandant dannuler pour excès de pouvoir le décret no 2005-723 du 29 juin 2005 relatif au régime budgétaire des écoles et instituts de formation de certains professionnels de santé relevant détablissements publics de santé et modifiant le code de la santé publique.
Dans son arrêt, le Conseil dEtat considère dune part « quil résulte des dispositions [...] des articles L. 4383-5, L. 4151-9 et L. 4244-1 du code de la santé publique que la loi a mis à la charge des régions lensemble des dépenses de fonctionnement et déquipement de ces écoles et instituts » et dautre part que « les charges de fonctionnement recouvrent nécessairement lensemble des dépenses dexploitation courantes, les charges financières afférentes aux emprunts contractés pour les investissements et les dotations aux comptes damortissement des biens meubles et immeubles [...] » ;
Le Conseil dEtat juge que cest à bon droit que larticle R. 6145-56 du code de la santé publique prévoit que les charges dexploitation prises en compte pour le calcul de la subvention de fonctionnement à la charge de la région comprennent les charges financières relatives aux emprunts contractés pour les investissements destinés aux écoles et instituts et les charges exceptionnelles, ainsi que les dotations aux comptes damortissements des biens meubles ou immeubles nécessaires à la réalisation des activités de formation et les dotations aux comptes de provision.
Le Conseil dEtat considère en outre « que le décret attaqué, en organisant les modalités du contrôle de la région dans le cadre de la procédure contradictoire de fixation des subventions versées aux écoles et instituts de formation, a mis à même la région dexercer effectivement la compétence quelle tient de la loi à légard des établissements dont il sagit et na pas porté atteinte, en tout état de cause, à lautonomie financière des collectivités territoriales garantie par la Constitution ».
Lobligation pour les régions de prendre en compte les dépenses relatives aux biens immobiliers nécessaires au fonctionnement des écoles ou instituts est ainsi confirmée.
3. Compensation de charges liées à des missions
dintérêt général et aide à la contractualisation
Prise en charge financière de lintervention des services départementaux dincendie et de secours à la demande du centre 15 en cas de carence des transporteurs privés
Conformément aux dispositions de larticle L. 1424-42 du code général des collectivités territoriales, les interventions effectuées par les services dincendie et de secours (SDIS) à la demande de la régulation médicale du centre 15, lorsque celle-ci constate le défaut de disponibilité des transporteurs sanitaires privés, et qui ne relèvent pas des missions des SDIS définies à larticle L. 1424-2, font lobjet dune prise en charge financière par les établissements de santé, sièges des services daide médicale durgence.
Le code général des collectivités territoriales renvoie à une convention entre le SDIS et létablissement siège de SAMU la fixation des conditions de cette prise en charge, déterminées selon des modalités fixées par arrêté conjoint du ministre de lintérieur et du ministre chargé de la sécurité sociale. Cet arrêté est à publier. En lattente de sa publication, la circulaire du 29 mars 2004 relative au rôle des SAMU, des SDIS et des ambulanciers dans laide médicale urgente précise que « la carence est avérée quand les ambulanciers sont dans limpossibilité de répondre à la demande de transport sanitaire faite par le centre 15, faute de moyens matériels ou humains mobilisables dans des délais compatibles avec létat de santé du patient. »
Le constat du nombre dinterventions effectuées par les SDIS sur demande du SAMU en cas dindisponibilité des transporteurs sanitaires doit être dressé contradictoirement et partagé entre les deux parties, SAMU et SDIS.
Dans lattente de la publication de larrêté, le coût forfaitaire pour solder le paiement de ces interventions est fixé pour lannée 2006 à 105 euros.
Afin dassurer la compensation de cette charge pour les établissements de santé concernés au titre du règlement des dépenses engagées en 2006 ainsi que du reliquat des dépenses engagées les années antérieures pour certaines régions, vos dotations régionales MIGAC ont été majorées. La répartition des ressources correspondantes a été effectuée sur la base de lenquête effectuée par mes services début 2006 et pour laquelle vous avez été sollicités. Les résultats indiquent une diminution du nombre de ces interventions effectuées par les SDIS sur les années 2003 à 2005. Pour autant, lenquête montre des disparités départementales fortes puisque le nombre dinterventions SDIS en cas dindisponibilité des ambulanciers privés séchelonne de moins de 2 interventions pour 10 000 habitants à plus de 164 interventions pour 10 000 habitants, avec une moyenne à 26 interventions pour 10 000 habitants.
Dans ce contexte, vous voudrez bien demander aux établissements sièges de SAMU de votre région qui se situent au-dessus de la moyenne détudier les raisons de cette situation. Par ailleurs, vous voudrez bien inviter les établissements sièges de SAMU à travailler avec les SDIS à la détermination dun forfait annuel qui garantirait une gestion moins comptable de ce dispositif, tout en suivant toutefois le nombre dinterventions. En tout état de cause, ce forfait ne pourra être supérieur au taux moyen de 26 pour 10 000, appliqué à la population du département concerné, avec une majoration éventuelle de 20 % et au tarif de 105 .
Mesures spécifiques aux établissements de santé privés visés au d) de larticle L. 162-22-6 du code de la sécurité sociale :
Les ressources intégrées à vos dotations MIGAC représentent 4,77 MEuro dont 0,88 MEuro au titre des missions dintérêt général et 3,89 MEuro au titre de laide à la contractualisation (dont 0,48 MEuro reconductibles). Elles ont pour objet dassurer les financements suivants.
Au titre des missions dintérêt général, lenveloppe (NR) est prévue pour le financement des établissements participant à létude nationale de coûts dite ENC privée portant sur les coûts 2005.
Dans le cadre de laide à la contractualisation, conformément aux engagements pris, un soutien à titre exceptionnel (NR) est accordé à certains établissements ayant une activité dobstétrique en raison des difficultés financières quils rencontrent. Faisant suite aux travaux du groupe opérationnel sur les dispositifs médicaux implantables, un effort particulier est prévu en faveur des établissements posant des implants neurologiques. Le solde des crédits est destiné, outre des mesures ponctuelles, aux établissements que vous estimerez devoir faire bénéficier dun soutien particulier.
Compensation des charges dachat de médicaments sous autorisation temporaire dutilisation :
Vos dotations régionales MIGAC comprennent les ressources supplémentaires destinées à la prise en charge par lassurance maladie de certains médicaments sous autorisation temporaire dutilisation (ATU) nominative ou de cohorte en application des dispositions de larticle L. 5121-12 du code de la santé publique au titre des activités de soins réalisées à des fins expérimentales ou de la dispensation des soins non couverts par les nomenclatures ou les tarifs visés au 1o de larticle D. 162-6 du code de la sécurité sociale.
Les produits concernés, qui dispose par ailleurs dautorisation de mise sur le marché, sont le Naglazyme (R) (galsulfase) du laboratoire BioMarin, le Myozyme (R) du laboratoire Genzyme et lElaprase (R) (Idursulfase) du laboratoire Shire Human Genetic Therapies Inc.
Je vous demande de faire en sorte quaucun obstacle dordre financier ne puisse sopposer à la prise en charge des patients pouvant bénéficier de ces ATU par les établissements de santé de vos régions.
Le Naglazyme (R) a été inscrit sur la liste des médicaments facturés en sus des prestations dhospitalisation, prévue à larticle L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale, par arrêté du 25 août 2006 mais son tarif de responsabilité nest pas encore fixé par le comité économique des produits de santé (CEPS) suite à un désaccord avec le prix déclaré par le laboratoire fabricant. La date buttoir des soixante-quinze jours ayant été atteinte le 6 novembre dernier, le tarif va être fixé par le CEPS et publié.
Larrêté inscrivant le Myozyme (R) sur la liste de larticle L. 162-22-7 devrait être publié vers la fin du mois de novembre et son prix sera donc fixé au plus tard soixante-quinze jours après, cest-à-dire à la mi-février 2007.
LElaprase (R) a vocation à être inscrit sur cette même liste au 2e trimestre 2007.
Il vous appartiendra dajuster, le cas échéant, les dotations MIGAC pour lannée 2007 des établissements de santé concernés, en fonction de la réalité des charges constatées. Les charges dachat de ces médicaments sous ATU dépendront en définitive des dates auxquelles ils seront pris en charge sur la liste de larticle L. 162-22-7.
Activités de haute technicité et missions de service public hospitalier imposées à des établissements de santé de régions insulaires :
Certains services très spécialisés et très coûteux, notamment la chirurgie cardiaque et le traitement des grands brûlés, doivent être maintenus dans quelques centres hospitaliers des départements insulaires et/ou ultramarins alors même que lactivité et les recettes générées par ces services sont insuffisantes pour compenser les charges fixes induites, du fait de la relative faiblesse de la population des territoires de santé concernés. Le coefficient géographique, qui sapplique uniformément à lensemble de lactivité MCO des établissements dune même zone insulaire et/ou ultramarine ne peut suffire à compenser tous les surcoûts du maintien de ces services alors quils sont indispensables à loffre de soins.
Cette contrainte de service public spécifique aux territoires de santé insulaires a vocation à être compensée par la dotation nationale de financement des missions dintérêt général et daide à la contractualisation mentionnée à larticle L. 162-22-13 du code de la sécurité sociale, au titre des engagements relatifs à la mise en oeuvre des orientations du schéma régional dorganisation sanitaire et visant à répondre aux priorités nationales ou locales en matière de politique sanitaire.
Première étape dun programme de travail ambitieux, une étude pilote a été menée par la DHOS sur le CHU de Fort-de-France afin dévaluer de façon précise les surcoûts ainsi constitués et disoler dans la formation des coûts la seule part qui correspond à cette obligation de service public par rapport au fonctionnement de services identiques dans des CHU de métropole. Dans lattente de la finalisation de cette étude et du calcul définitif de la compensation du maintien des services économiquement non rentables mais nécessaires, la dotation MIGAC de cet établissement sera majorée à titre provisionnel.
Cette étude a été complétée par une deuxième étude menée dans un établissement métropolitain dun territoire de santé montagneux, présentant des caractéristiques proches de linsularité.
Charges liées à la réalisation danalyses à la demande des centres de soins, daccompagnement et de prévention en addictologie :
La réalisation danalyses à la demande des centres de soins, daccompagnement et de prévention en addictologie mentionnés à larticle L. 312-1 9o du code de laction sociale et de la famille a fait lobjet de modalités de prise en charge par lassurance maladie dérogatoires, en vertu de la circulaire no 2002-262 du 29 avril 2002 relative à la prise en charge financière des frais danalyse urinaire des personnes toxicomanes traitées par méthadone dans les centres spécialisés de soins pour toxicomanes ayant passé convention avec lEtat.
Toutefois, la réalisation de ces analyses ne constitue pas une mission dintérêt général au sens des articles L. 162-22-13 et D. 162-6 du code de la sécurité sociale et ne peut faire lobjet dune compensation par lassurance maladie à ce titre. Une instruction vous sera prochainement adressée sur les modalités de prise en charge par lassurance maladie des dépenses des centres de soins, daccompagnement et de prévention en addictologie.
4. Mesures spécifiques aux établissements de santé
des départements doutre-mer
Au titre du rattrapage, les départements doutre-mer - ainsi que Mayotte dont les ressources sont fixées par un arrêté spécifique - bénéficient de majorations de dotations MIGAC et DAF en vue de financer les priorités de santé publique selon les modalités convenues avec la direction de lhospitalisation et de lorganisation des soins.
Les établissements privés antérieurement financés par dotation globale des départements doutre-mer bénéficieront dun soutien particulier, dans les même conditions que les établissements de métropole, exposées à la partie 4 de la circulaire du 1er août 2006 en référence.
5. Mesures ponctuelles
Les parts de laugmentation de vos montants régionaux figurant sous lintitulé « mesures ponctuelles » correspondent à :
- des aides à linvestissement en complément du plan « hôpital 2007 » au titre du financement des engagements des établissements à répondre aux priorités nationales ou locales en matière de politique hospitalière et en particulier visant le maintien ou le développement de loffre de soins sur certains territoires de santé ;
- des ajustements de dotation liés à la définition du périmètre des missions dintérêt général, dans la continuité des ajustements opérés en 2005 ;
- des compensations des frais engagés par les établissements pour les renforts en personnel envoyés à la Réunion au plus fort de lépidémie de chikungunya ; dans le cas despèce, la dotation MIGAC compense « la rémunération, les charges sociales, frais professionnels et avantages en nature des agents mis à disposition auprès des services de lEtat chargés de la définition et de la mise en oeuvre de la politique hospitalière ainsi que de la gestion des crises sanitaires » au titre de « la veille sanitaire, la prévention et la gestion des risques sanitaires liés à des circonstances exceptionnelles », conformément à larticle D. 162-6, 2o du code de la sécurité sociale et à larrêté pris pour son application ;
- des compensations par la dotation MIGAC, au même titre, de frais engagés par les établissements pour le renfort des missions dappui aux réformes hospitalières.
Les montants retracés dans la présente circulaire synthétisent lensemble des mesures qui ont donné lieu à des instructions particulières qui vous ont été adressées au cours de lannée.
6. Mesure dajustement de fin dannée
Les montants régionaux intègrent également, à titre non reconductible, les ressources qui vous sont nécessaires pour faire face aux difficultés financières de certains établissements de santé. Près de 148 millions deuros vous sont ainsi alloués répartis entre vos dotations DAF (110 MEuro), DAC (38 MEuro). La répartition entre les régions a été réalisée en tenant compte des états périodiques de suivi et danalyse de lexécution de létat des prévisions de recettes et de dépenses des établissements de santé.
Dans lallocation de ces ressources, vous assurerez un traitement équitable entre les établissements de santé de votre région antérieurement financés par dotation globale, quel que soit leur statut, en donnant la priorité aux établissements de psychiatrie et de santé mentale ainsi quà ceux dont lactivité est indispensable à loffre de soins et aux établissements qui ont effectivement déjà fait des efforts de redressement mais pour lesquels une aide ponctuelle se révèle indispensable.
En application du D et du E du V de larticle 33 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2004, la compensation entre montants régionaux « DAC » et « DAF » est autorisée. En revanche, le dépassement de la dotation MIGAC nest pas autorisé.
Ces ressources vous permettront, le cas échéant, dassurer le règlement des opérations de conversion dactivités ou dautres évolutions affectant le régime juridique ou le régime de financement des établissements de santé dont vous avez la charge (opérations donnant lieu à fongibilité).
7. Le versement des recettes dassurance maladie auxétablissements de santé antérieurement financés par dotation globale
Pris en application du décret portant diverses dispositions relatives aux établissements de santé à paraître, larrêté relatif aux modalités de versement pour lexercice 2006 des ressources des établissements publics de santé et des établissements privés mentionnés aux b et c de larticle L. 162-22-6 du code de la sécurité sociale, par les caisses dassurance maladie mentionnées à larticle L. 174-2 du code de la sécurité sociale, confirmera les dispositions exposées dans la circulaire du 1er août dernier.
8. Le suivi de la campagne 2006
Afin que les services de ladministration centrale puissent suivre et contrôler lallocation des ressources de lassurance maladie sous forme de dotations aux établissements de santé, je vous demande de renseigner précisément loutil ARBUST et de ladresser à la DHOS dans le délai dun mois après la diffusion de la présente circulaire.
La nouvelle version de loutil ARBUST MIG, intégrant le détail des compensations au titre des MIG génériques allouées aux établissements de santé vous a été transmise. Une première version dun module spécifique aux compensations et aides sous forme d« aide à la contractualisation » (AC) est intégrée à loutil afin de suivre lutilisation de ces crédits.
Construit notamment à partir des données dARBUST MIG, un rapport sur lutilisation faite de la dotation nationale de financement des MIGAC a été remis au Parlement conformément à la loi et a été mis en ligne sur le site Internet du ministère de la santé et des solidarités après vous avoir été adressé. Ce rapport retrace pour 2005, première année de pleine application de la réforme de la tarification à lactivité et donc de mise en oeuvre des dotations MIGAC, lévolution de la dotation nationale et des dotations régionales. Il explicite également les critères dattribution par les agences régionales de lhospitalisation des dotations « MIGAC » aux établissements de santé et fournit un bilan régional détaillé par mission. Ce bilan 2005 est, en outre, mis en perspective par les premières données disponibles pour 2006.
Afin dasseoir ce rapport sur des données fiables, il conviendrait de porter une attention particulière sur la qualité des informations fournies dans le cadre de loutil ARBUST MIGAC.
9. Les perspectives pour lannée 2007
Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2007 vient dêtre adopté par le Parlement. Certaines de ses dispositions concernent très directement vos services et les établissements de santé de vos régions.
Les ressources dévolues aux établissements de santé devraient progresser de 3,5 % :
Sous réserve de sa promulgation, larticle 99 de la loi fixe le montant de lONDAM à 144,8 milliards deuros dont 47,5 milliards deuros pour le sous-objectif « dépenses relatives aux établissements de santé tarifés à lactivité » - qui regroupe en pratique lODMCO et la dotation nationale de financement des MIGAC - et 18,3 milliards deuros pour le sous-objectif « autres dépenses relatives aux établissements de santé » qui regroupe notamment lODAM, lOQN et la dotation au FMESPP.
Les dates de prise deffet des éléments de tarification fixés par arrêté des directeurs dARH sont harmonisées :
Sous réserve de sa promulgation, larticle 69-I de la loi prévoit lharmonisation de la date dentrée en vigueur des forfaits annuels avec celle des dotations annuelles (DAC, DAF, MIGAC), au 1er janvier de lannée. Les tarifs nationaux des prestations dhospitalisation continuent à prendre effet au 1er mars de lannée.
Le dispositif transitoire substitutif de la facturation directe des prestations dhospitalisation aux caisses dassurance maladie est prolongé et modifié pour permettre une valorisation de lactivité à intervalles rapprochés :
Sous réserve de sa promulgation, la loi diffère la mise en oeuvre de la facturation directe des prestations dhospitalisation aux caisses par les établissements. Corrélativement, le calcul de la participation de lassuré est maintenu sur la base des tarifs journaliers de prestation (TJP) fixés par le directeur de lagence régionale de lhospitalisation pour chaque établissement et non sur la base des tarifs de groupes homogènes de séjours (GHS). Cette prolongation des dispositions transitoires prévues à larticle 33 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2004 est imposée par les délais nécessaires pour modifier profondément les systèmes dinformation des caisses dassurance maladie et des établissements de santé.
Par ailleurs, dans ce même article 33, à la notion de valorisation « trimestrielle » de lactivité est substituée la notion de « valorisation périodique ». En effet, en vue déviter des difficultés de trésorerie aux établissements de santé antérieurement financés par dotation globale et aujourdhui soumis à la T2A, le paiement par les caisses pivots de lactivité de soins réalisée, sur la base de la valorisation effectuée par les ARH, doit être avancé dans le temps.
Le principe dune valorisation mensuelle de lactivité mesurée par le PMSI a été retenu, avec un objectif dapplication à partir des données dactivité du mois davril 2007.
Le dispositif de contrôle des dépenses est renforcé :
Sous réserve de sa promulgation, larticle 69 de la loi prévoit que les établissements qui ne transmettent pas les informations du PMSI dans les conditions et les délais fixés par voie réglementaire sont passibles dune pénalité prononcée par le directeur de lagence régionale de lhospitalisation après avis de la commission exécutive dans la limite de 5 % de leurs recettes annuelles dassurance maladie. Par ailleurs, les établissements qui font obstacle à la préparation et à la réalisation du contrôle de la facturation des prestations prévu à larticle L. 162-22-18 du code de la sécurité sociale sont passibles dune sanction dont le montant ne peut excéder la limite fixée à lalinéa précédent.
Les missions du FMESPP sont simplifiées et les règles demploi de ces ressources seront revues :
Le Fonds pour la modernisation des établissements de santé publics et privés est un instrument contribuant au financement des dépenses dinvestissement et de fonctionnement des établissements de santé et des groupements de coopération sanitaire, ainsi que des trois missions chargées de favoriser la mise en oeuvre des réformes mises en oeuvre depuis 2003 dans le champ de lhospitalisation.
Sous réserve de la promulgation de la loi, larticle 40 de la loi no 2000-1257 du 23 décembre 2000 de financement de la sécurité sociale pour 2001 qui fixe les missions et les règles demploi du fonds est en partie réécrit afin den faciliter la lecture, en vertu du principe à valeur constitutionnelle dintelligibilité de la loi.
Le financement de la création dactivités nouvelles et de certaines opérations dinvestissement requiert souvent des subventions mais parfois simplement des avances sur les recettes dactivités quinduiront le démarrage ou le développement de lactivité ou la mise en service dun bâtiment ou dun équipement. LEtat ne disposant pas actuellement dinstrument financier permettant de faire ces avances, cette mission est confiée au fonds de modernisation. Outre le versement de subventions, il pourra verser des avances dans le cadre dopérations de modernisation et de restructuration de ces établissements et groupements ou de réorganisation de loffre de soin. Ces avances seront remboursées par les établissements en ayant bénéficié.
Aux ressources du fonds constituées par une participation des régimes obligatoires dassurance maladie - dont le montant a été fixé par le Parlement à 376 MEuro pour 2006 - est ajoutée une ressource supplémentaire issue du reversement des fonds publics reçus par les établissements privés en cas de fermeture définitive de ces établissements.
Les règles demploi du fonds seront revues et fixées par voie réglementaire, afin de préserver à la fois la souplesse dutilisation du fonds et les garanties et contrôles exigés par sa nature de fonds publics. Le décret no 2001-1242 du 21 décembre 2001 modifié relatif au fonds pour la modernisation des établissements de santé publics et privés sera profondément modifié ou abrogé au début de lannée 2007.
Lexpérimentation en matière de financement des activités de soins de suite ou de réadaptation et de psychiatrie reçoit une assise législative :
Dans la perspective détendre la tarification à lactivité aux activités de soins de suite ou de réadaptation et ultérieurement aux activités de psychiatrie, sous réserve de sa promulgation, la loi prévoit la possibilité dexpérimenter à compter de 2007 pour une période de cinq années, en conditions réelles, les modèles de financement dans certaines régions ou pour certains établissements, en vue dune généralisation les années suivantes.
Le ministre de la santé et des solidarités, Xavier Bertrand |
ANNEXE 515 a1
CAMPAGNE 2006
MIGAC
Les montants sont en milliers deuros
RÉGIONS | DOTATIONS MIGAC 11 août 2006 |
TRANSFERTS inter-régionaux - Corrections (R) |
DIVERSES mesures de santé publique |
CONSULTANAT (NR) |
CRÉATION de postes HU |
AFFECTATION PADUE |
SDIS (NR) | ATU (NR) | COMPENSATION participation ENC Ets privés ex-OQN |
COMPLÉMENT enveloppe contractualisation Ets privés ex-OQN |
COMPLÉMENT enveloppe contractualisation Ets privés ex-OQN (NR) |
MESURES ponctuelles (R) |
MESURES ponctuelles (NR) |
S/TOTAL mesures nouvelles |
DOTATIONS régionales au 1er décembre 2006 |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Alsace | 164 008,67 | 384,81 | 105,33 | 0,00 | 294,00 | 40,66 | 24,76 | 1 271,00 | 0,00 | 2 120,55 | 166 129,23 | |||||
Aquitaine | 229 907,16 | 384,81 | 184,83 | 17,33 | 791,86 | 63,61 | 27,00 | 141,19 | 0,00 | 25,29 | 1 635,92 | 231 543,08 | ||||
Auvergne | 110 958,53 | 128,27 | 174,35 | 17,33 | 210,00 | 30,61 | 35,65 | 288,45 | 1 306,28 | 2 190,94 | 113 149,47 | |||||
Bourgogne | 117 050,86 | 192,40 | 174,35 | 0,00 | 1 417,75 | 284,05 | 0,00 | 317,39 | 0,00 | 2,89 | 2 388,83 | 119 439,69 | ||||
Bretagne | 201 900,96 | 192,40 | 334,77 | 17,33 | 1 123,48 | 434,00 | 44,08 | 67,02 | 0,00 | 17,32 | 2 230,40 | 204 131,36 | ||||
Centre | 166 976,36 | 1 400,61 | 448,94 | 94,85 | 17,33 | 999,83 | 888,11 | 12,58 | 400,00 | 0,00 | 0,00 | 817,81 | 5 080,06 | 172 056,43 | ||
Champagne-Ardenne | 118 607,91 | 320,67 | 184,83 | 0,00 | 404,78 | 175,50 | 43,94 | 119,17 | 0,00 | 3,02 | 1 251,92 | 119 859,83 | ||||
Corse | 16 718,76 | 0,00 | 0,00 | 147,00 | 0,00 | 64,50 | 0,00 | 0,00 | 211,50 | 16 930,26 | ||||||
Franche-Comté | 95 583,28 | 384,81 | 145,08 | 0,00 | 584,04 | 0,00 | 21,00 | 0,00 | 6 000,00 | 7 134,93 | 102 718,20 | |||||
Ile-de-France (hors AP-HP) | 466 539,91 | 256,54 | 67,27 | 17,33 | 850,50 | 74,72 | 164,86 | 6 692,92 | 142,54 | 8 266,68 | 474 806,59 | |||||
Languedoc-Roussillon | 183 116,28 | 57,48 | 513,08 | 184,83 | 0,00 | 873,88 | 114,81 | 19,00 | 234,54 | 1 129,20 | 184,04 | 3 310,85 | 186 427,13 | |||
Limousin | 75 239,07 | 128,27 | 89,99 | 0,00 | 118,13 | 26,71 | 380,58 | 6 100,00 | 11,52 | 6 855,18 | 82 094,25 | |||||
Lorraine | 195 577,97 | 22,90 | 7,60 | 320,67 | 50,23 | 17,33 | 2 861,02 | 1 082,00 | 15,24 | 53,44 | -0,93 | 6,18 | 4 435,68 | 200 013,66 | ||
Midi-Pyrénées | 235 051,97 | -29,64 | 833,75 | 188,00 | 0,00 | 782,25 | 66,79 | 13,00 | 30,56 | 142,21 | 272,39 | 2 299,31 | 237 351,29 | |||
Nord - Pas-de-Calais | 298 728,72 | 320,67 | 134,53 | 17,33 | 556,50 | 526,50 | 52,27 | 3,00 | 125,15 | 11,92 | 1,30 | 1 749,18 | 300 477,90 | |||
Basse-Normandie | 122 724,93 | 94,85 | 17,33 | 406,35 | 13,60 | 4,00 | 149,01 | 0,00 | 1,73 | 686,87 | 123 411,80 | |||||
Haute-Normandie | 154 174,20 | 320,67 | 129,74 | 0,00 | 535,50 | 29,57 | 167,51 | 292,00 | 21,71 | 1 496,70 | 155 670,90 | |||||
Pays-de-la-Loire | 200 036,75 | 192,40 | 290,16 | 0,00 | 427,88 | 175,50 | 60,50 | 3,00 | 327,97 | 86,28 | -0,00 | 1 563,69 | 201 600,44 | |||
Picardie | 131 922,31 | 128,27 | 239,93 | 0,00 | 2 329,36 | 47,13 | 58,84 | 7 000,00 | 0,00 | 9 803,52 | 141 725,83 | |||||
Poitou-Charentes | 109 798,15 | 64,13 | 39,75 | 0,00 | 559,27 | 59,88 | 56,80 | 10,00 | 4,23 | 794,06 | 110 592,21 | |||||
Provence - Alpes - Côte dAzur | 420 339,67 | 18,26 | 1 218,56 | 334,84 | 0,00 | 1 391,25 | 526,50 | 34,42 | 622,50 | 39,92 | 37,28 | 4 223,53 | 424 563,20 | |||
Rhône-Alpes | 551 130,36 | - 7,60 | 577,21 | 424,76 | 0,00 | 1 187,55 | 2 574,00 | 52,36 | 8,00 | 212,57 | 424,61 | 519,21 | 5 972,67 | 557 103,04 | ||
France métropolitaine | 4 366 092,78 | 1 404,53 | 65,08 | 7 311,33 | 3 667,26 | 138,68 | 18 852,16 | 6 666,16 | 883,47 | 477,00 | 3 375,00 | 23 487,58 | 9 374,74 | 75 702,98 | 4 441 795,76 | |
Guadeloupe | 57 511,20 | 3,70 | 68,65 | 39,75 | 17,33 | 94,50 | - 11,50 | 16,10 | 0,00 | 0,00 | 228,54 | 57 739,74 | ||||
Guyane | 104,31 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 104,31 | |||||||||||
Martinique | 56 345,29 | 2 787,24 | 94,85 | 0,00 | 1 435,04 | 0,00 | 8,07 | 4 325,20 | 60 670,49 | |||||||
Réunion | 82 936,86 | 173,36 | 0,00 | 94,50 | 23,01 | 0,00 | 0,00 | 290,87 | 83 227,73 | |||||||
DOM | 196 897,66 | 3,70 | 3 029,25 | 0,00 | 134,60 | 17,33 | 1 624,04 | - 11,50 | 0,00 | 0,00 | 39,11 | 0,00 | 8,07 | 4 844,61 | 201 742,27 | |
Total dotation régionales | 4 562 990,44 | 1 408,23 | 3 094,33 | 7 311,33 | 3 801,86 | 156,01 | 20 476,20 | 6 654,66 | 883,47 | 477,00 | 3 414,12 | 23 487,58 | 9 382,81 | 80 547,59 | 4 643 538,03 |
ANNEXE II
CAMPAGNE 2006
DAF
Les montants sont en milliers deuros
RÉGIONS | DOTATIONS régionales DAF au 11 août 2006 |
SOUTIEN ETS PRIVÉ (NR) |
DIVERSES mesures de santé publique |
CRÉATION de postes HU |
AFFECTATION PADUE |
SURCOÛT AFT | ATU (NR) |
AJUSTEMENT FIN de campagne (NR) |
MESURES ponctuelles (R) |
MESURES ponctuelles (NR) |
S/TOTAL mesures nouvelles | DOTATIONS régionales au 1er décembre 2006 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Alsace | 374 001,28 | 39,29 | 0,00 | 4 083,47 | 0,00 | 0,00 | 4 122,77 | 378 124,04 | ||||
Aquitaine | 615 552,13 | 19,65 | 0,00 | 6 720,81 | 0,00 | 0,00 | 6 740,45 | 622 292,59 | ||||
Auvergne | 322 619,93 | 19,65 | 323,15 | 3 522,47 | 0,00 | 0,00 | 3 865,27 | 326 485,20 | ||||
Bourgogne | 299 668,96 | 0,00 | 0,00 | 3 271,89 | 0,00 | 0,00 | 3 271,89 | 302 940,85 | ||||
Bretagne | 748 462,24 | 117,88 | 216,23 | 8 141,74 | 0,00 | 0,00 | 8 475,85 | 756 938,09 | ||||
Centre | 416 359,06 | 39,29 | 52,37 | 326,49 | 0,00 | 0,00 | 418,15 | 416 777,21 | ||||
Champagne-Ardenne | 225 193,83 | 0,00 | 114,60 | 2 458,74 | 0,00 | 0,00 | 2 573,34 | 227 767,17 | ||||
Corse | 56 364,43 | 0,00 | 0,00 | 615,41 | 0,00 | 0,00 | 615,41 | 56 979,84 | ||||
Franche-Comté | 252 616,97 | 39,75 | 19,65 | 99,46 | 2 758,16 | 0,00 | 0,00 | 2 917,02 | 255 533,99 | |||
Ile-de-France (hors AP-HP) | 1 965 405,62 | 255,40 | 629,12 | 21 022,23 | 50,68 | 60,12 | 22 017,55 | 1 987 423,17 | ||||
Languedoc-Roussillon | 447 880,18 | 19,65 | 224,96 | 4 851,46 | 0,00 | 0,00 | 5 096,06 | 452 976,25 | ||||
Limousin | 188 509,97 | - 100,00 | 39,75 | 19,65 | 7,71 | 2 033,38 | 0,00 | 15,00 | 2 015,49 | 190 525,45 | ||
Lorraine | 540 723,57 | 94,85 | 39,29 | 262,00 | 5 864,36 | 23,82 | 0,00 | 6 284,32 | 547 007,89 | |||
Midi-Pyrénées | 544 009,28 | 100,00 | 55,09 | 0,00 | 98,78 | 1 691,24 | 247,00 | 0,00 | 2 192,11 | 546 201,39 | ||
Nord - Pas-de-Calais | 806 637,30 | 39,75 | 19,65 | 512,64 | 8 895,75 | 0,00 | 0,00 | 9 467,79 | 816 105,09 | |||
Basse-Normandie | 305 821,43 | 0,00 | 151,18 | 3 339,06 | 0,00 | 0,00 | 3 490,24 | 309 311,68 | ||||
Haute-Normandie | 305 667,55 | 58,94 | 0,00 | 3 337,38 | 0,00 | 0,00 | 3 396,32 | 309 063,88 | ||||
Pays-de-la-Loire | 687 279,60 | 39,75 | 0,00 | 316,49 | 7 503,95 | 0,00 | 0,00 | 7 860,20 | 695 139,80 | |||
Picardie | 428 911,31 | 19,65 | 914,20 | 4 683,00 | 0,00 | 0,00 | 5 616,85 | 434 528,15 | ||||
Poitou-Charentes | 330 008,11 | 19,65 | 301,13 | 3 147,74 | 0,00 | 0,00 | 3 468,52 | 333 476,63 | ||||
Provence - Alpes - Côte dAzur | 822 624,15 | 39,29 | 407,35 | 449,08 | 10,70 | 0,00 | 906,43 | 823 530,58 | ||||
Rhône-Alpes | 1 197 638,68 | 94,85 | 104,01 | 334,75 | 8 389,26 | 300,00 | 0,00 | 9 222,87 | 1 206 861,54 | |||
France métropolitaine | 11 881 955,59 | 0,00 | 0,00 | 403,80 | 850,56 | 4 966,12 | 0,00 | 107 107,09 | 632,20 | 75,12 | 114 034,88 | 11 995 990,47 |
Guadeloupe | 83 777,41 | 19,65 | 914,71 | 0,00 | 0,00 | 934,36 | 84 711,76 | |||||
Guyane | 173 547,87 | 600,00 | 120,75 | 13,95 | 11,50 | 947,43 | 0,00 | 11 206,60 | 12 900,23 | 186 448,10 | ||
Martinique | 103 136,64 | 0,00 | 412,18 | 1 126,08 | 0,00 | 0,00 | 1 538,26 | 104 674,90 | ||||
Réunion | 101 576,76 | 0,00 | 554,52 | 0,00 | 0,00 | 554,52 | 102 131,29 | |||||
DOM | 462 038,68 | 600,00 | 120,75 | 0,00 | 33,59 | 412,18 | 11,50 | 3 542,74 | 0,00 | 11 206,60 | 15 927,37 | 477 966,05 |
Total montants régionaux | 12 343 994,27 | 600,00 | 120,75 | 403,80 | 884,15 | 5 378,30 | 11,50 | 110 649,83 | 632,20 | 11 281,72 | 129 962,25 | 12 473 956,52 |
ANNEXE III
CAMPAGNE 2006
DAC
Les montants sont en milliers deuros
RÉGIONS | DOTATIONS régionales DAC au 11 août 2006 |
TRANSFERTS inter-régionaux- corrections (R) |
AFFECTATION PADUE |
SOUTIEN Ets privé (NR) |
DIVERSES mesures de santé publique |
ECOLES - correctif « débasage » |
ECOLES - charges nouvelles |
AJUSTEMENT fin de campagne (NR) |
MESURES ponctuelles (R) |
MESURES ponctuelles (NR) |
S/TOTAL mesures nouvelles |
DOTATIONS régionales au 1er décembre 2006 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Alsace | 657 855,74 | 209,23 | 1 442,91 | 2 000,00 | 2 000,00 | 5 652,14 | 663 507,88 | |||||
Aquitaine | 796 742,86 | -80,00 | 111,59 | 2 364,10 | 0,00 | 1 600,00 | 3 995,69 | 800 738,55 | ||||
Auvergne | 390 659,26 | 153,44 | 677,00 | 953,79 | 275,00 | 0,00 | 2 059,23 | 392 718,49 | ||||
Bourgogne | 477 552,06 | 223,18 | 1 483,23 | 0,00 | 0,00 | 1 706,41 | 479 258,47 | |||||
Bretagne | 861 883,95 | 334,77 | 2 774,60 | 0,00 | 0,00 | 3 109,37 | 864 993,32 | |||||
Centre | 612 427,30 | -1 400,61 | 306,87 | 944,00 | 1 349,71 | 0,00 | 0,00 | 1 199,97 | 613 627,27 | |||
Champagne-Ardenne | 404 007,68 | 181,33 | 732,51 | 0,00 | 0,00 | 913,84 | 404 921,52 | |||||
Corse | 70 548,46 | 0,00 | 11,38 | 3 000,00 | 4 000,00 | 7 011,38 | 77 559,84 | |||||
Franche-Comté | 344 341,86 | 125,54 | 55,56 | 0,00 | 0,00 | 181,10 | 344 522,96 | |||||
Ile-de-France (hors AP-HP) | 1 935 617,74 | 864,82 | 1 699,50 | 8 734,45 | 0,00 | 267,71 | 11 566,49 | 1 947 184,23 | ||||
Languedoc-Roussillon | 594 215,37 | 80,00 | 139,49 | 458,13 | 0,00 | 9 800,00 | 10 477,62 | 604 692,99 | ||||
Limousin | 249 154,78 | 55,80 | 40,20 | 350,00 | 0,00 | 446,00 | 249 600,78 | |||||
Lorraine | 805 305,88 | 139,49 | 1 135,89 | 11 000,00 | 0,00 | 12 275,38 | 817 581,26 | |||||
Midi-Pyrénées | 681 882,64 | 83,69 | 693,82 | 1 556,29 | 0,00 | 1 500,00 | 3 833,80 | 685 716,44 | ||||
Nord - Pas-de-Calais | 1 155 402,79 | 376,62 | 1 662,99 | 0,00 | 1 250,00 | 3 289,61 | 1 158 692,39 | |||||
Basse-Normandie | 485 199,43 | 139,49 | 1 563,93 | 0,00 | 0,00 | 1 703,42 | 486 902,84 | |||||
Haute-Normandie | 457 074,78 | 362,67 | 2 325,02 | 1 300,67 | 0,00 | 0,00 | 3 988,36 | 461 063,14 | ||||
Pays-de-la-Loire | 808 601,23 | 83,69 | 852,00 | 2 286,90 | 0,00 | 0,00 | 3 222,59 | 811 823,83 | ||||
Picardie | 534 512,58 | 306,87 | 432,94 | 3 000,00 | 0,00 | 3 739,81 | 538 252,39 | |||||
Poitou-Charentes | 464 639,77 | 69,74 | 986,20 | 0,00 | 3 000,00 | 4 055,95 | 468 695,72 | |||||
Provence-Alpes-Côte dAzur | 1 423 267,60 | 292,92 | 2 114,69 | 15 000,00 | 4 000,00 | 21 407,62 | 1 444 675,21 | |||||
Rhône-Alpes | 1 625 790,09 | 334,77 | 3 365,86 | 0,00 | 2 400,00 | 6 100,63 | 1 631 890,72 | |||||
France métropolitaine | 15 836 683,85 | -1 400,61 | 4 896,02 | 0,00 | 0,00 | 4 121,02 | 3 070,32 | 36 806,93 | 34 625,00 | 29 817,71 | 111 936,39 | 15 948 620,25 |
Guadeloupe | 125 951,56 | 0,00 | 406,44 | 0,00 | 0,00 | 406,44 | 126 358,00 | |||||
Guyane | ||||||||||||
Martinique | 167 456,41 | 0,00 | 948,00 | 27,02 | 0,00 | 0,00 | 975,02 | 168 431,43 | ||||
Réunion | 201 889,37 | 13,95 | 1 200,00 | 325,74 | 0,00 | 0,00 | 1 539,69 | 203 429,06 | ||||
DOM | 495 297,34 | 0,00 | 13,95 | 1 200,00 | 948,00 | 0,00 | 0,00 | 759,20 | 0,00 | 0,00 | 2 921,15 | 498 218,48 |
Total dotation régionales | 16 331 981,19 | -1 400,61 | 4 909,97 | 1 200,00 | 948,00 | 4 121,02 | 3 070,32 | 37 566,13 | 34 625,00 | 29 817,71 | 114 857,54 | 16 446 838,73 |